Le Polisario et les terroristes: l’alliance des diables pour mettre à feu et à sang le Maroc et le Sahel africain
Ahmed Adel
Le directeur du Bureau central des enquêtes judiciaires du Maroc “lutte antiterroriste”, Haboub al-Charqawi, a affirmé dans un entretien avec l’Agence Reuters que les groupes dans la région du Sahel qui recrutent leurspartisans par Internet, représentent le plus grand danger pour son pays.
Selon al-Charqawi, 1645 Marocains ont rejoint les groupes terroristes en Syrie et en Irak, la plupart dans les rangs de Daech, et parmi les survivants, 270 sontretournés au Maroc et 137 ont été jugés.
Il a ajouté que le Bureau de lutte antiterroriste a réussidepuis sa création en 2015 à démanteler des dizaines de cellules extrémistes et à arrêter plus d’un millier de personnes suspectées d’appartenir à des mouvementsextrémistes, et les chiffres indiquent la persistence du danger extrémiste au Maroc.
Al-Charqawi a ajouté que Daech s’était repositionnéedans le Sahel en exploitant la facilité de la traversée des frontières.
Un responsable sécuritaire a indiqué que le Maroc avaitfourni des informations ayant aidé à arrêter des extrémistes ou à empêcher des attaques dans divers pays.
Il a ajouté que le succès du Maroc dépend de la permanence de la coopération de renseignements avec les partenaires.
Haboub al-Charqawi a affirmé en février 2020 que ce qui montre la relation étroite entre le Polisario et les groupes
terroristes, ce sont les informations disponibles au Bureau central des recherches judiciaires, relatives à l’enlèvementde trois ressortissants étrangers, deux Espagnols et uneItalienne en 2011, qui travaillaient dans une organisationhumanitaire du camp d’al-Rabouni, enlèvementrevendiqué par l’organisation al-Tawhid wa al-Jihad de l’ouest de l’Afrique, avec la complicité du Front du Polisario.