Publié par CEMO Centre - Paris
ad a b
ad ad ad
Ahmed Youssef, Écrivain, Directeur exécutif du CEMO
Ahmed Youssef, Écrivain, Directeur exécutif du CEMO

Des Egyptiens que j’ai connus à Paris : Farida, une reine dans le cœur de Farouk Hosni

jeudi 03/février/2022 - 10:54
طباعة

Les causeries du vendredi à Paris (27)

Des Egyptiens que j’ai connus à Paris :

Farida, une reine dans le cœur de Farouk Hosni

 

J’ai déjà écrit dans les « Causeries du vendredi à Paris » sur le ministre et artiste Farouk Hosni, mais aujourd’hui j’écris sur une personnalité qui a été liée à sa vie dans ces dernières années . Je peux dire qu’elle a donné à sa vie riche une dimension humaine et affective étonnante et a ajouté à la liste longue de surnoms du ministre celui inattendu de « Guiddo (grand-père)  ».

Tous ceux qui ont fréquenté Farouk Hosni et l’ont connu de près ont sans doute eu affaire avec son directeur de cabinet M. Mohamed Hussein et ont senti en lui le sérieux et le dévouement pour tout ce qui concerne la vie du ministre.  Lorsque Mohamad Hussein se maria, nous avons tous  peur que ce mariage n’impacte pas l’organisation de la vie du ministre, surtout qu’il lui a annoncé un jour que sa femme était enceinte et qu’ils pensaient reporter la question des enfants à une étape ultérieure de leur vie. Mais le ministre l’a incité à garder le fœtus en le considérant comme un cadeau du Ciel qu’il ne fallait pas rejeter.

La fillette est née le 7 janvier, jour de l’anniversaire du ministre, et celui-ci lui choisit le nom de « Farida », du nom de la reine artiste que le ministre avait connue de près à Paris et pour laquelle il avait organisé une exposition quand il était directeur du Centre culturel égyptien de Paris, qui fut alors un événement important.

Ainsi, la petite Farida entra dans la vie de Farouk Hosni par la porte royale, et de même que le père était important dans sa vie, la fille devint encore plus importante dans sa vie en lui conférant, grâce à sa vitalité, son rire et ses bruits, une valeur nouvelle et un bonheur que tout le monde remarquait et qui les réjouissait. A son tour, le ministre conféra, quant à lui, à la vie de la petite fille toute la chaleur du sentiment du grand-père, au point qu’elle appelait son grand-père biologique par le même nom auquel elle ajoutait « Gueddo » (grand-père), tandis qu’elle appelait le ministre par le seul surnom « Gueddo ». Et ainsi, Farida avait attribué spontanément à Farouk Hosni le statut de grand-père, de même qu’il lui avait donné, quant à lui, le rang de petite-fille dans son cœur.

Nous étions à table pour le déjeuner, et voici que al Khalouq Ihab qui gère tout ce qui est lié à l’Internet dans la vie du ministre, raconte des anecdotes sur Farida et son grand-père Farouk Husni et sur le passe-temps de la petite Farida en matière de dessin et son souci de signer en bas de ses dessins. C’est comme si Farouk Husni, avec son sentiment délicat, lorsqu’il conseilla à son directeur de cabinet de conserver le fœtus, sentait que le nouveau-né serait un fleuve de bonheur qui allait irriguer sa vie et la parfumer à chaque fois que sa reine l’appellerait en lui disant « Gueddo ».

"