Le patron de Facebook fait des propositions pour réformer les réseaux sociaux
Dans un document préparé en vue de son audition de jeudi devant les sous-commissions de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants aux Etats-Unis, Mark Zuckerberg admet que la section 230 du Communications Decency Act, une loi votée en 1996, qui protège les grandes entreprises technologiques de poursuites pour les contenus qui apparaissent sur leurs plateformes, doit être réformée.
Outre Mark Zuckerberg, Jack Dorsey et Sundar Pichai, respectivement dirigeants de Twitter et d'Alphabet, maison mère de Google, doivent être également entendus par ces deux sous-commissions.
Leurs plateformes sont dans le viseur des démocrates qui les accusent de désinformation, notamment dans le cadre des élections présidentielles américaines de 2016 et de 2020, ainsi que des "fake news" publiées sur la pandémie due au nouveau coronavirus.
"Nous pensons que le Congrès devrait envisager de subordonner la protection de la responsabilité des plateformes, en tant qu'intermédiaires, pour certains types de contenu jugé illégal à la capacité des entreprises à respecter les meilleures pratiques pour lutter contre la diffusion de ce contenu", écrit Mark Zuckerberg dans le texte préparé en vue de son audition.
"Les plateformes ne devraient pas être tenues pour responsables si un élément de contenu en particulier échappe à leur détection, c'est impossible pour les plateformes au regard des milliards de messages par jour", plaide-t-il.