L'Égypte mène une initiative d'envergure aux Nations Unies en faveur des questions internationales de l'eau
L'Ambassadeur Mohamed Idris, représentant permanent de l'Égypte auprès des Nations Unies à New York, a déclaré que coïncidant avec la convocation d'une réunion de haut niveau des Nations Unies sur l'eau, hier jeudi, la mission égyptienne à New York, en coopération avec les délégations d'un certain nombre de pays amis, a mené une démarche au cours de la période écoulée pour former un groupe de 17 pays représenté par les différentes régions géographiques des Nations Unies afin de formuler une déclaration transrégionale définissant une vision internationale claire des questions relatives à l'eau.
Les mouvements diplomatiques égyptiens intenses ont abouti à la signature par plus de 155 pays sur la déclaration, Il s'git d'une première avec des indications profondes et influentes, sur la voie du traitement international des questions de l'eau, alors que la déclaration et ses priorités sont devenues un regroupement de la grande majorité des l'Organisation des Nations Unies, en plus de sa vision unifiée sur ce que devrait être l'action multilatérale internationale en ce qui concerne la question de l'eau.
Ce domaine qui a longtemps souffert d'une grande dispersion et de divergences de vues en raison de la grande sensibilité des questions relatives à l'eau au niveau régional et international.
L'Ambassadeur Mohamed Idris a également indiqué que la déclaration soumise au Secrétaire général des Nations Unies confirme les déterminants de la position égyptienne sur les questions de l'eau, puisque confirmant que l'eau est une question de vie et d'existence, et que son accès est un droit inhérent à tout être humain. De même, le texte se concentre sur la crise de la pénurie et de la rareté et ses effets profonds sur les pays qui souffre le plus de pénurie d'eau et la nécessité de prendre des mesures urgentes pour soutenir ces pays.
La déclaration a abordé la question impérative de la coopération transfrontalière dans le domaine des voies navigables, la nécessité d'une volonté politique pour y parvenir, et la mise en œuvre d'efforts de médiation et de négociations efficaces sur l'eau pour éviter les conflits et parvenir à la stabilité régionale, lit-on sur le site d'Al Youm Al Sabea.