La tension règne à Mogadiscio, les élections dans l’impasse
Alors que la tension règne à Mogadiscio et que la tenue d’élections est dans l’impasse, les actions du mouvement des Chébabs prennent une nouvelle tournure avec l’envoi de lettres de menace au peuple somalien.
Ces derniers jours, le conflit politique s’est enflammé à Mogadiscio suite aux efforts du président somalien Mohammad Abdallah Farmajo d’imposer le fait accompli pour pouvoir rester au pouvoir après la fin de son mandat. Il était prévu de tenir les élections générales le 8 février,
mais elles ont été reportées, dans une tentative de redistribuer les cartes dans ce pays instable politiquement.
De leur côté, le mouvement des Chébabs a donné aux habitants de quelque 10 villages de la province de Chabili voisine de la capitale 72 heures pour quitter leurs maisons.
Par ailleurs, des rapports de presse indiquent que Farmajo adopte le plan de la tergiversation et cherche à brouiller les cartes concernant les élections locales et la fin de son mandat, ce qui risque de provoquer une escalade de la violence, étant donné l’augmentation des capacités des Chébabs, et la présence de Daech.
Des rapports indiquent aussi que certaines régions de Somalie voient d’un mauvais oeil le fait que Farmajo reste au pouvoir et que les groupes terroristes s’en prennent au peuple somalien. Quant au Qatar, il utilise Fahd Yassine parmi les décisionnaires du pays pour accroître son influence dans ce pays important de la Corne de l’Afrique, et frapper les intérêts de ceux que Doha considère comme des ennemis, et à leur tête, les Emirats arabes unis.
Notons que ces derniers octroient une aide importante à la région de Puntland, et le président de cette région, Abdel Wali Mohammad Ali a affirmé que les Emirats étaient un
allié stratégique dans la lutte contre le terrorisme et la traite des humains.