Abdelrahim Ali : la déclaration des 31 pays au Conseil des droits de l’homme contre l’Egypte est écrite avec « l’encre des Frères »
Dr Abdelrahim Ali président du CEMO et spécialiste des mouvements islamistes a affirmé que la déclaration signée par 31 pays contre l’Egypte au Conseil des droits de l’homme des Nations unies était écrite avec l’encre des Frères et qu’elle puisait ses informations erronées chez des organisations des droits de l’homme dépendant de l’organisation terroriste, et visant toujours l’Egypte, s’interrogeant : le monde soutient-il le terrorisme et l’extrémisme ?
Le président du CEMO a ajouté que la défense des droits de l’homme était une valeur fondamentale de l’Occident durant la période de l’après totalitarisme et aussi l’un des fondements philosophiques du siècle des Lumières et de la révolution française de 1789 qui a lancé le concept des droits de l’homme et de la citoyenneté, mais il est souvent mal utilisé, par nombre de mouvements qui n’ont aucun rapport avec l’agenda réel des valeurs des droits de l’homme, et tentent en réalité de réaliser des buts politiques destructeurs sous ce prétexte.
Il a indiqué que le meilleur exemple de cette exploitation était ce qui était exécuté en France et en Occident par des organisations d’extrême-gauche appelées « les gauchistes islamistes » et qui attaquent les régimes arabes en permanence, comme l’Egypte, ces pays qui sont en première ligne contre l’organisation des Frères, le père spirituel du terrorisme.
Dr Abdelrahim Ali a indiqué : « Nous devons nous rappeler que l’expression « droits de l’homme » est utilisée par le groupe des Frères musulmans qui mène une campagne intensive à partir de l’Europe et du Qatar, ainsi que les milieux des démocrates américains et la Turquie dirigée par Erdogan, pour diaboliser l’Etat égyptien et exciter l’opinion publique et occidentale contre elle.
Et en tant que citoyen égyptien et expert des mouvements islamistes, et croyant en la laïcité, je ne peux dire qu’une chose, à savoir que ce que ces groupes appellent les « violations des droits de l’homme en Egypte » ne profitequ’aux groupes terroristes.
Il a expliqué que ceux qui mènent ces campagnes contre l’Egypte contribuent qu’ils le veuillent ou non, à entraver les efforts de l’Egypte contre le terrorisme, et à amoindrir l’importance du rôle joué par ce pays pour retrouver sa sécurité et sa stabilité dans le monde arabe et l’ensemble du monde.
Il a dit que le plus étrange était que les organisations en Occident puisaient leurs informations sur les droits de l’homme en Egypte chez les cadres des Frères en fuite à l’étranger, et condamnés à des peines confirmant leur implication dans des opérations criminelles, et des attaques contre des installations commises en Egypte depuis 2013, qui ont tué des centaines d’innocents, dans les rues, les mosquées, les églises et les installations sécuritaires et militaires, et je me souviens ici qu’au moment où les soi-disant défenseurs des droits de l’homme attaquaient l’Egypte et son président, qui a mis fin à l’influence des Frères dans la région, aucun endroit en Egypte n’était à l’abri d’une attaque terroriste, durant les sept dernières années, plus de mille opérations qui ont tué quatre mille personnes de l’armée, de la police et des civils, musulmans et chrétiens.
Dr Abdelrahim Ali a ajouté que c’est la méthode utilisée par les Frères et à leur tête leur guide général Ibrahim Munir qui utilise Londres comme une plateforme pour lancer ses opérations, cette capitale qui est devenue depuis longtemps le refuge sûr de l’organisation des Frères. Ibrahim Munir a lancé de là-bas un combat international sur les droits de l’homme, contre l’Egypte et son président, au moment où il utilisait les combattants de groupe comme Hums pour mener des attaques à l’intérieur, le plus étrange est que ceux qui ont été arrêtés par la police égyptienne suite à ces opérations sont appelés en Europe « prisonniers politiques » dans une tentative de falsification médiatique.
Il a affirmé que les Frères fournissaient depuis Londres mais aussi Bruxelles, Berlin et Stokhholm des informations fausses à des activistes des droits de l’homme et d’extrême-gauche ou de la « gauche islamique » qui diffusent les thèses du groupe des Frères dans les médias et au Parlement européen.
Il a ajouté : l’Egypte combat le terrorisme depuis longtemps et l’Europe et le monde auraient dû l’aider au lieu d’entraver ses efforts… et l’Europe oublie souvent cette période, en attaquant l’Egypte : celle-ci a connu deux révolutions la première les Frères ont pris en otage le pays en juin 2012, et la seconde : l’arrivée au pouvoir du président Sissi, en juin 2014, après que 30 millions d’Egyptiens furent terrorisés par la politique de répression des Frères, jusqu’à ce que l’armée se range du côté du peuple, et destitue l’ex-président Morsi qui voulait fonder un Etat frériste extrémiste. Et lorsque Sissi a été élu par une énorme majorité, l’économie égyptienne était au bord de l’effondrement, et le chaos régnait, et il fallait reconstruire l’Egypte totalement, et faire sortir le pays de la stagnation économique. C’est pourquoi le Parlement élu en octobre 2015 a dû adopter des lois limitant certains droits politiques comme la liberté d’expression et de manifestation, ainsi qu’à un jugement devant le juge ordinaire, en particulier pour les civils. Et étant donné la guerre contre le terrorisme et l’état d’urgence, on a recouru aux lois d’urgence, et nous rappelons ici que la plus ancienne démocratie occidentale a stipulé dans sa constitution et ses lois le recours à l’état d’urgence et à la restriction de certaines libertés, pour pouvoir faire face à tout danger contre la société, et c’est ce qu’a fait l’Egypte.
Dr Abdelrahim Ali a adressé une question aux membres du Parlement européen, les Verts ou les gauchistes, qui ont voté en novembre dernier pour la résolution contre l’Egypte : qu’auraient-ils fait si l’Egypte était tombée, et était devenue comme la Libye, qui est devenue un trou noir géopolitique, et qui a été abandonnée aux terroristes, à la mafia et aux trafiquants d’émigrés, s’appuyant sur le principe de la négation de millions d’êtres humains et de pauvres ? Que serait-il resté des droits de l’homme et de la citoyenneté si l’Etat était devenu comme les pays du Sahel après la chute de Qaddafi qui est devenue un terrain fertile pour le terrorisme en Afrique et dans les pays arabes ? et que serait-il arrivé à la paix mondiale si on permettait au terrorisme de frapper la sécurité de la région ? Qu’arriverait-il à l’Europe si l’influence d’Erdogan le parrain des Frères musulmans s’étendait, lui qui cherche le prétendu califat, et qu’il contrôlait la plupart des régions libyennes ? Et si l’Egypte était faible ou incapable de lui faire face, surtout qu’elle ne s’est pas seulement défendue, en l’affrontant récemment, mais qu’elle a protégé ses voisins arabes et l’Europe et ses peuples contre l’impérialisme turc ottoman frériste ?
Autre question du président du CEMO à certains « progressistes » et activistes des droits de l’homme qui défendent les cadres des Frères emprisonnés en Egypte depuis 2013 : ceux-là qu’ils présentent comme des « prisonniers politiques » en prétextant que les Frères ont fondé un parti politique (le parti de la liberté et de la justice) dont le candidat a remporté les élections de 2012 : savez-vous que le fondateur d’al-Qaïda Abdallah Azzamétait un des dirigeants des Frères ? Savez-vous que Sayyed Qutb le fondateur de l’idéologie frériste et élève de Hassan al-Banna est le père spirituel des organisations terroristes et la référence politique des théoriciens d’al-Qaïda, de Daech et même de l’ayatollah Khomeini ?
Savez-vous que Youssef Al-Qaradawi, l'une des figures éminentes des Frères musulmans dans le monde et co-fondateur de la plupart des associations officielles des Frères musulmans en Europe, est l'auteur de centaines de fatwas appelant à des attentats-suicides contre les Européens, les Américains, les juifs, les chrétiens, les nationalistes arabes et les dirigeants laïcs, en les considérant tous comme des mécréants et des apostats ? Tout comme il ordonne aux musulmans d'Europe de ne pas s'intégrer dans ces sociétés, et va même jusqu'à les appeler à envahir le Vieux Continent et Rome, la capitale de l'Église catholique, exactement comme font Al-Qaïda et Daech ?
Est-ce que les organisations de défense des droits de l'homme «antifascistes» qui défendent les Frères musulmans au motif que certains membres de ce groupe préfèrent l'action politique «démocratique» à la violence, comprennent la réalité de ces groupes ?
Savent-ils vraiment que les Frères musulmans admiraient Hitler, par exemple ? Et que le Mufti de Jérusalem, Amine Al-Husseini, un élève de Hassan Al-Banna et son compagnon dans la fondation du groupe, était le plus grand collaborateur de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste, et que les Frères musulmans l'ont accueilli comme un héros au Caire en 1945 lorsqu'il s'est évadé de sa prison en France après avoir été reconnu coupable de crimes contre l'humanité par le tribunal antinazi de Nuremberg ? Les antifascistes européens et occidentaux pardonneront-ils aux fascistes islamistes leurs mensonges et leurs critiques contre les patriotes ou nationalistes parmi les dirigeants européens ?
il a dit : « Nous aurions aimé que les défenseurs des droits de l’homme soucieux de la « répression » en Egypte et de la défense des Frères musulmans emprisonnés depuis 2013 pour des procès de terrorisme mentionnent ces réussites du président Sissi, mais malheureusement nous remarquons que nombre d’associations de défense des droits de l’homme financées de façon suspecte ont tenté depuis des années sous prétexte de « droits de l’homme internationaux » de réaliser d’autres buts, dont les Frères musulmans ont profit pour détruire les réformes économiques et sociales.
Dr Abdelrahim a dit : nous voulons dire à ceux qui accusent l’Egypte sous prétexte d’intervenir au nom des droits de l’homme : voulez-vous, pour vous satisfaire, que nous sacrifiions notre cohésion sociale et notre souveraineté nationale et être d’accord avec vos idées orientées et contribuer à répandre le chaos dans notre pays ? L’Egypte est un pays souverain et conduit seule la lutte contre le terrorisme au nom du monde, et ne s’arrêtera pas avant la victoire finale, et le peuple égyptien est le seul détenteur du pouvoir absolu pour demander des comptes à ses dirigeants, et non pas le Parlement européen ou d’autres organisations internationale.
Dr Abdelrahim a dit que l’agenda ou l’idéologie islamique n’ont aucun rapport avec les valeurs des droits de l’homme ou de la citoyenneté ni avec les idées de liberté d’expression et de croyance, et les islamistes ont utilisé l’arme des droits de l’homme en Occident contre les régimes arabes dans des buts politiques purs.
La déclaration publiée aujourd’hui par 31 Etats devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies demande à l’Egypte de cesser d’exploiter les lois antiterroristes pour bâillonner les opposants et défenseurs des droits de l’homme et les journalistes et les emprisonner, et a exprimé son inquiétude face à la situation des droits de l’homme en Egypte, et les Etats-Unis, qui ont le statut d’observateur au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, se sont joints aux 31 pays signataires.
Tandis que nombre d’organisations de droits de l’homme ayant obtenu leurs informations de l’organisation des Frères ont adressé il y a quelques semaines une lettre aux ministres des Affaires étrangères contre les droits de l’homme en Egypte, dont « Access now » et le « Centre africain de liberté des informations », « Américains pour la démocratie et les droits de l’homme au Bahreïn », le « Réseau arabe d’informations sur les droits de l’homme », « L’organisation de la liberté de pensée et d’expression », « le Centre d’études des droits de l’homme du Caire », et « le Front égyptien des droits de l’homme », et « Human Rights Watch » et « Initiative pour la liberté d’expression – Turquie ».