Se diviser en temps de pandémie est une "faute morale", dit Macron à la majorité
Alors que le groupe majoritaire à l'Assemblée nationale ne cesse de s'effriter - 44 membres en moins depuis 2017 -, des remous surviennent du côté du MoDem, principal allié de La République en marche (LaRem) au Parlement.
Sept élus MoDem au Conseil régional d'Ile-de-France ont ainsi annoncé mardi leur intention de soutenir la présidente sortante issue de la droite, Valérie Pécresse, dès le premier tour des élections régionales prévues en juin, contre l'avis du président du parti centriste, François Bayrou.
Dans ce contexte, le président de la République a lancé une mise en garde à son camp.
"Il n'y a pas de problème, pas de fracture dans la majorité. Le MoDem vote les textes à l'Assemblée, il y a des ministres MoDem au gouvernement et ça se passe très bien", a dit le porte-parole du gouvernement à quelques journalistes.
"D'une manière plus générale, dans le contexte de crise que l'on connaît aujourd'hui, le président de République estime que toute division relève de la faute morale", a ajouté Gabriel Attal.