Après l'échec des pourparlers, la Somalie au bord de l'abîme et d'un sort inconnu
Les pourparlers entre le gouvernement somalien et l'opposition se sont effondrés, ce qui va ramener la tension politique dans la capitale, Mogadiscio, pour se transformer par la suite en une crise sécuritaire, à moins que les parties ne trouvent d'autres moyens de poursuivre les discussions entre elles pour surmonter les défis qui menacent la stabilité politique et sécuritaire dans le pays.
Le troisième cycle des pourparlers entre le gouvernement intérimaire et le Conseil de l'Union des candidats s'est soldé par un échec après une séance de concertations qui a duré près de 7 heures.
Les deux parties se sont rencontrées le jeudi 4 mars 2021 lors d'une conférence consultative pour discuter des questions politiques en suspens liées aux élections à venir et au rôle des candidats dans leur organisation et leur conduite, mais cela s'est soldé par un échec, comme l'ont rapporté le gouvernement et le Conseil de l'Union des candidats.
Lors d'une conférence de presse tenue par le Conseil après l'échec des pourparlers, M. Abdel Rahman Abdel Chakour a indiqué que la conférence consultative qui a duré de longues heures s'est soldée par un échec, malgré les concessions faites par le Conseil afin de parvenir à un accord sur les questions litigieuses.
M. Abdel Chakour a exprimé son mécontentement face au fait que le Premier ministre n'a pas exercé ses pouvoirs constitutionnels pour prendre des décisions fatidiques, car il se référait à des parties extérieures lorsqu'une décision s'avérait nécessaire sur les questions à traiter, ce qui a conduit à l'effondrement des pourparlers et à leur échec.
De son côté, M. Hassan Handabi Jamali, ministre de la Sécurité du gouvernement de gestion des affaires courantes, a confirmé que la conférence, qui a duré de nombreuses heures, s'est terminée sans aboutir à des résultats tangibles.