Militarisation de la politique et armement de l'aide… le jeu terroriste d'Erdogan dans les jungles d'Afrique
Au cours des dernières semaines, la région du Sahel a été le théâtre d'une escalade continue de la fréquence des attaques terroristes, en particulier après que de nombreux groupes extrémistes et violents ont déplacé leurs centres de gravité dans la région, suscitant du coup une crainte croissante de la communauté internationale.
Selon un rapport publié par le magazine américain Foreign Policy, malgré les répercussions de la pandémie de Coronavirus, les groupes terroristes ont étendu leurs activités dans la région du Sahel.
Le magazine révèle qu'il y a une concurrence entre Daech, Al-Qaïda et le groupe nigérian Boko Haram, dans le but de contrôler plus de territoire, et qu'en dépit de l'augmentation des opérations de lutte contre le terrorisme dans la région, l'extrémisme est toujours en mesure de maintenir sa présence, ce qui a conduit à des conséquences catastrophiques pour la sécurité humaine.
Foreign Policy ajoute qu'un grand nombre d'éléments de Daech ont pris position dans la région du Lac Tchad perpétrant de nombreux attentats terroristes, vols et attaques à main armée contre les paisibles habitants non armés.
Le Nigeria est également confronté à un défi majeur cette année, représenté par le danger croissant de Boko Haram, le groupe terroriste ayant intensifié les enlèvements d'élèves, ce qui a poussé les familles à arrêter d'envoyer leurs enfants à l'école.
Le rapport du magazine américain a en outre mis l'accent sur l'escalade significative des activités de Daech dans la région du Sahel, en particulier au Mali, au Niger et au Burkina Faso.