À Bagdad, le pape François a célébré sa première messe publique en Irak
La célébration a duré quasiment deux heures, au cours desquelles les fidèles sont passés d'une langue à l'autre : "Alléluia" en arabe et "Sanctus" en chaldéen. Le pape, lui, a prononcé son homélie en italien, et a semblé se tourner vers les chrétiens revenus vivre en Irak, ceux qui ont retrouvé leurs maisons entièrement détruites.
Un tête-à-tête avec l'ayatollah chiite Sistani
"Pour le monde, ceux qui ont peu de choses sont rejetés et ceux qui ont le plus sont privilégiés. Pas pour Dieu", a proclamé le pape. "Celui qui a le plus de pouvoir est soumis à un examen rigoureux, tandis que les plus petits sont les privilégiés de Dieu."
Devant le pape François, au premier rang, une jeune fille tenait un dessin représentant un clocher et un minaret qui s'enlacent. C'est comme ça qu'est décrite la rencontre dans la matinée entre le souverain pontife et le grand ayatollah chiite Ali Sistani.