Paris, colloque du CEMO : un sénateur français affirme : les Turcs souffrent de la tyrannie d’Erdogan
La sénatrice Valérie Boyer a affirmé que les Européens souffraient des actes du président turc Recep Tayyip Erdogan dans la région, et en particulier en Libye, expliquant que l’Union européenne était faible face aux ingérences de la Turquie.
Elle a ajouté : « La Turquie nous dit aujourd’hui qu’il est temps que l’Europe sorte de sa léthargie et de sa lâcheté, car nous en tant qu’Européens, nous devons prendre conscience de ce phénomène et l’Union européenne doit mûrir au niveau politique ».
La sénatrice Valérie Boyer a expliqué que les droits de l’homme connaissaient des difficultés en Turquie, à cause de la tyrannie d’Erdogan, indiquant que les Turcs souffraient de la dureté du régime d’Erdogan et vivaient dans une situation dramatique, et qu’ils voulaient vivre libres de la tyrannie d’Erdogan qui les menace et viole leurs droits.
A noter que le Centre des études du Moyen-Orient à Paris (CEMO), sous la présidence de Dr Abdelrahim Ali, a tenu un colloque sous le titre « Le droit de l'hommisme, arme des islamistes pour manipuler la démocratie ». Ce colloque fait suite à une nouvelle exploitation du dossier des droits de l’homme par les islamistes, pour parvenir à leurs objectifs politiques.
Le colloque a commencé avec l’accueil des invités, puis le Dr Ahmad Youssef, directeur exécutif du CEMO a présenté les intervenants : le sénateur Valérie Boyer, sous le titre « La Turquie, le malade de l’Europe », l’analyste politique et président du CEMO Dr Abdelrahim Ali, ayant parlé des « droits de l’homme, l’autre point de vue », le rédacteur en chef du Figaro Yves Thréard sous le titre « la loi française face à l’islamisme », puis le géopoliticien et professeur au département d’études du Moyen-Orient de l’Université Aix-Marseille Roland Lombardi ayant abordé les « droits de l’homme et de la politique étrangère réaliste : s’agit-il de deux concepts compatibles ? », puis le rédacteur en chef du site Causeur Gil Mihaely a participé au colloque sous le titre « Retour à Trappes », avant de laisser place aux questions.