Après la saisie du navire coréen, l'Iran légalise la piraterie pour préserver sa voix aux Nations Unies
Jour après jour, de nouvelles preuves sont révélées confirmant la fausseté de la version iranienne qui prétend que la détention du navire sud-coréen dans le Golfe Arabique est due au fait qu'il pollue l'environnement. Téhéran, en réalité, a négocié la question d'une manière qui confirme qu'elle était planifiée à l'avance.
A noter que Téhéran a détourné un pétrolier sud-coréen le 4 janvier pour l'échanger contre des actifs iraniens gelés à Séoul en raison des sanctions américaines actuelles.
Pression et chantage
L'Iran tente de faire pression pour libérer de l'argent par la force pour rembourser ses dettes envers les Nations Unies, et le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatib Zadeh, a déclaré : La dernière proposition de notre pays concernant le remboursement de ces dettes était de profiter des ressources financières iraniennes gelées en Corée du Sud par les Nations Unies, avec l'autorisation de la Banque centrale d'Iran. Les négociations et la coordination nécessaires sont actuellement en cours à cet égard avec le Secrétariat général des Nations Unies.
En réponse à une question de l'agence de presse Young Reporters Club concernant le paiement par l'Iran de ses contributions annuelles aux Nations Unies, Saeed Khatib Zadeh a indiqué : "Malgré les restrictions résultant de l'embargo unilatéral américain, au cours des dernières années, mon pays a toujours payé ses contributions à l'Organisation des Nations Unies en utilisant plusieurs canaux d'échange financier, et cette année, en raison de la fermeture par l'Amérique des canaux d'échange financier, l’Iran mène depuis un certain temps des négociations avec le Trésor des Nations Unies pour que l’organisation détermine un canal sûr".