Un rapport de WAM: les EAU sont à la tête des pays défendant les droits des femmes au niveau mondial
Les Emirats arabes unis (EAU) sont à l'avant-garde des pays qui défendent les droits des femmes au niveau mondial à travers une série d'initiatives et de programmes visant à soutenir et à autonomiser les femmes dans de nombreuses sociétés et pays.
Les EAU sont en tête des classements avancés sur de nombreux indicateurs mondiaux liés au soutien des droits et de l'autonomisation des femmes, ainsi que de leur réalisation sans précédent à l'échelle mondiale en matière d'égalité de représentation parlementaire au cours de la 16e section législative du Conseil national fédéral.
Sur les efforts des Emirats arabes unis pour soutenir les femmes au niveau mondial, les initiatives et les efforts de la présidente de l'Union générale des femmes (UGF), présidente du Conseil suprême pour la maternité et l'enfance et présidente suprême de la Fondation du Développement de la Famille (FDF), SA Cheikha Fatéma bent Moubarak, doit être souligné en premier, car Cheikha Fatéma est considérée comme la première championne des femmes dans le monde grâce à ses efforts dans ce domaine.
Pendant de nombreuses années, SA Cheikha Fatéma bent Moubarak, a parrainé, présidé et soutenu un groupe de conférences spécialisées dans les mondes arabe, international et islamique pour autonomiser les femmes et renforcer leur stature.
Sous le généreux patronage de Son Altesse, les EAU ont accueilli en octobre 2019 une cérémonie et un colloque pour le lancement du "Document arabe sur les droits des femmes aux EAU", organisé par le Conseil national fédéral en coopération avec le Parlement arabe, en remerciement du rôle pionnier des EAU et son bilan des réalisations civilisationnelles dans le processus d'autonomisation des femmes.
Depuis la création de la fédération des Emirats arabes unis en 1971, les Emirats arabes unis ont tenu à adhérer aux conventions internationales sur les questions relatives aux femmes et à la protection de leurs droits, y compris la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes en 2004, la Convention sur les heures de travail dans l'industrie en 1982, et la convention sur le travail forcé de 1982, la convention internationale sur l'inspection du travail dans l'industrie et le commerce de 1982, la convention sur le travail de nuit (femmes) en 1982, la convention concernant l'égalité de rémunération entre hommes et femmes pour un travail de valeur égale en 1996, et la Convention sur l'abolition du travail forcé en 1996 et la Convention sur l'âge minimum d'admission à l'emploi, en 1996.
Les EAU entretiennent une relation forte et croissante avec ONU Femmes, car ils ont été membre du Conseil d'administration d'ONU Femmes entre 2013 et 2018 et ont assumé la présidence du Conseil exécutif d'ONU Femmes en 2017.
Les EAU ont fourni à ONU Femmes - depuis sa création en 2010 - un soutien financier s'élevant à environ 26 millions de dollars, pour renforcer ses efforts pour autonomiser les femmes dans le monde, faire du pays le premier dans le monde arabe et le dixième dans le monde.
Les Emirats arabes unis ont ouvert un bureau de liaison pour ONU Femmes à Abou Dhabi en 2016, sous le généreux patronage de Son Altesse Cheikha Fatéma bent Moubarak, et en partenariat avec l'Union générale des femmes.
Depuis lors, le Bureau de liaison d'ONU Femmes pour le CCG a lancé le «Programme de formation des femmes à la paix et à la sécurité». Le programme vise à préparer les femmes officiers militaires pour les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et à augmenter le bassin de femmes officiers militaires (à la fois en termes de nombre et de diversité géographique), à créer des réseaux entre pairs parmi les femmes officiers militaires pour fournir un soutien lors de futurs déploiements et conduire les objectifs stratégiques de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, en accordant une attention particulière à l'importance du renforcement des capacités et de la formation.
L'éducation est considérée comme essentielle pour l'autonomisation économique des femmes, et selon le rapport du Forum économique mondial 2014 sur l'écart entre les sexes, les EAU ont été en mesure de parvenir à l'égalité entre les hommes et les femmes en ce qui concerne le niveau d'éducation, puisque 77% des femmes émiraties s'inscrivent dans l'enseignement supérieur, représentant 70% des diplômés universitaires.
Lors de son appartenance au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, les EAU ont souligné leur conviction fondamentale que les femmes et les hommes sont des partenaires égaux dans la société, promouvant l'égalité du droit à l'éducation pour chaque fille.
En juin 2017, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a adopté à l'unanimité un projet de résolution présenté par les EAU lors de la 35e session du Conseil à Genève sur le droit des filles à recevoir une éducation.
La résolution appelait les Etats à éliminer les obstacles à l’éducation des filles, notamment les politiques discriminatoires, la pauvreté, la tradition, les considérations religieuses ou les difficultés financières. Il a également appelé à une action supplémentaire pour garantir la sécurité des filles en dehors du périmètre de l'école contre les violences sexuelles et les menaces posées par les groupes terroristes.
Les Emirats arabes unis ont également lancé une déclaration conjointe de 75 pays au Conseil des droits de l'homme en juin 2014, qui condamnait les attaques contre les filles parce qu'elles vont ou souhaitent aller à l'école. Les EAU ont conduit à l'adoption à l'unanimité par le Conseil en septembre 2014 d'une résolution visant à convoquer une table ronde lors de la session du Conseil en Juin 2015 pour partager les leçons apprises et les meilleures pratiques sur la réalisation de la jouissance égale du droit à l'éducation par chaque fille.