Flirt flagrant... Tahrir Al-Cham se rapproche de l'Occident et courtise Biden
Le soi-disant Hayat Tahrir Al-Cham, qui est une faction syrienne armée opérant dans le nord de la Syrie, tente de courtiser l'Occident, en particulier les Etats-Unis d'Amérique.
Au cours des derniers jours, le soi-disant Abou Mohammad Al-Joulani, le leader de Tahrir Al-Cham, est apparu dans un nouvel uniforme, accompagné du journaliste américain Martin Smith, dans une tentative d'améliorer son image et celle de son groupe.
Au même moment, Al-Joulani a fait des déclarations montrant que Tahrir Al-Cham prendra, dans la période à venir, un paquet de nouvelles décisions dans le nord de la Syrie, en plus des entretiens qu'il a déjà menés avec un certain nombre de journalistes étrangers pour blanchir son visage.
Les options pour la nouvelle administration américaine
Après l'interview d'Al-Joulani avec le journaliste américain Smith, l'International Crisis Group, qui est basé aux Etats-Unis, a publié un long rapport sur les options de la nouvelle administration américaine face au dossier d'Idlib dans le nord syrien, appelant au retrait de Hayat Tahrir Al-Cham de la liste des groupes terroristes.
L'International Crisis Group a appelé à la communication avec Hayat Tahrir Al-Cham et son leader Abou Mohammad Al-Joulani, demandant de le soutenir à Idlib, et a fait plusieurs propositions à la nouvelle administration américaine dirigée par Joe Biden, pour corriger la politique étrangère de Washington, en particulier en ce qui concerne les questions militaires, et considère qu'Idlib est l'une des opportunités pour redéfinir la stratégie américaine de lutte contre le terrorisme.
Parmi les propositions de l'International Crisis Group, Hayat Tahrir Al-Cham pourrait faire l'objet de pression pour prendre davantage de mesures qui répondent principalement aux préoccupations nationales et internationales. L'organisation a appelé l'administration Biden à travailler avec les alliés européens et la Turquie pour faire pression sur le groupe terroriste à prendre plus de mesures qui répondent aux principales préoccupations nationales et internationales, et à définir des critères clairs qui peuvent permettre à Tahrir Al-Cham de se débarrasser de sa classification en tant qu'organisation terroriste.