Publié par CEMO Centre - Paris
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L'Iran .. le parrain officiel du terrorisme au Yémen

jeudi 04/février/2021 - 07:24
La Reference
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  Il n'est plus caché à aucun observateur, le rôle brutal de l'Iran dans la mise à feu de l'arène yéménite, et l'utilisation du sang du peuple yéménite comme carburant pour l'exécution du projet d'expansion iranien dans la région, et que la contrebande d'armes en provenance d'Iran pour la milice terroriste Houthie au Yémen a fort augmenté. Et ce, malgré l'embargo imposé par la résolution du Conseil de sécurité depuis avril 2015, alors que le groupe Houthi affirme qu'il «n'a pas besoin d'acheter des armes, et qu'il a d'ailleurs commencé à en fabriquer et à les développer chez lui», cherchant ainsi à nier l'accusation contre l'Iran de violer la résolution des Nations Unies. 

  La Coalition arabe de soutien à la légitimité au Yémen a, à plusieurs reprises, annoncé la saisie de grandes quantités d'armes iraniennes, qui étaient en route pour la milice houthie, ce que Téhéran nie constamment et affirme qu'elle "n'a pas fourni de soutien militaire au groupe Houthi". 

  Et contrairement au démenti iranien, le rapport du Groupe international d'experts du Conseil de sécurité affirmait : «Le groupe Houthi utilise maintenant un nouveau type de drones (Delta)», en plus d'un «nouveau modèle de missiles de croisière terrestres», qui sont des armes qui n'étaient pas incluses dans l'armement et l'équipement des forces yéménites avant l'entrée à Sanaa des combattants armés houthis. Cela laisse penser donc que le régime iranien est impliqué dans la fourniture au groupe Houthi de divers types d'armes, en plus de la présence de dizaines de spécialistes iraniens et d'éléments du Hezbollah libanais dans les zones de contrôle du groupe, pour superviser l'assemblage et l'utilisation des missiles. 

  A noter que le gouvernement yéménite a appelé les Nations Unies et les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU à condamner ces actes hostiles et à faire pression sur le régime iranien pour qu'il arrête ses pratiques qui sont une atteinte à la souveraineté, à la sécurité et à la stabilité du Yémen.

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