Condamnations internationales après le coup d'Etat en Birmanie
- Nations unies -
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, condamne "fermement" l'arrestation par l'armée d'Aung San Suu Kyi et d'autres dirigeants politiques. Avec "la déclaration du transfert de tous les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires aux militaires", c'est "un coup dur (porté) aux réformes démocratiques en Birmanie".
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira d'urgence mardi matin pour se pencher sur la situation dans ce pays.
- Chine -
La diplomatie chinoise appelle les acteurs politiques birmans à "régler leurs différends dans le cadre de la Constitution et des lois afin de maintenir la stabilité politique et sociale".
- Etats-Unis -
"La communauté internationale doit parler d'une seule voix pour exiger de l'armée birmane qu'elle rende immédiatement le pouvoir", a réagi le président Joe Biden, menaçant de réimposer des sanctions.
- Russie -
"Nous espérons un règlement pacifique de la situation, en conformité avec la loi en vigueur, via la reprise d’un dialogue politique et le maintien du développement socio-économique durable du pays", a déclaré la diplomatie russe.
- Union européenne -
Le président du Conseil européen Charles Michel réclame "la libération immédiate" des personnes arrêtées, appelant à respecter le résultat des élections.
Le peuple birman "veut la démocratie. L'UE est avec lui", a tweeté le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
- France -
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian dénonce "une remise en cause inacceptable du processus démocratique" et réclame la "libération immédiate et sans conditions" d'Aung San Suu Kyi et de tous les autres responsables politiques arrêtés, appelant "au strict respect des résultats des élections".