Publié par CEMO Centre - Paris
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L’union européenne et Erdogan: les outils de la Turquie pour s’infiltrer dans le vieux continent

dimanche 31/janvier/2021 - 09:39
La Reference
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Lorsque le Parti de la justice et du développement est arrivé au pouvoir en 2002, il a trouvé des centaines de mosquées et d’associations contrôlées par l’Etat turc, et le régime a commencé à unir les efforts de Diyanet (Direction des affaires religieuses), représentant officiel de l’Etat, et du mouvement Milli Gorus, après une période de conflits entre les deux institutions.

Et aujourd’hui, le régime d’Erdogan contrôle quelque 300 mosquées en France par le biais de Diyanet, et 300 associations islamiques par le biais de Milli Gorus, qui compte dans ses rangs 100000 membres actifs dans toute l’Europe, dont la moitié dans la seule Allemagne.

C’est ainsi que le régime turc a exploité ses organisations en Europe pour construire des mosquées, réaffirmer les valeurs ottomanes, et garantir un soutien social et éducatif.

Les autorités turques ont également contribué à soutenir des groupes de pression dans les capitales européennes, le plus important étant l’Union des démocrates turcs européens, dépendant du Parti de la justice et du développement.

Il faut citer aussi une autre organisation turque, active en tant que groupe de pression: le Conseil de la justice, de l’égalité et de la paix proche du Parti de la justice et du développement au pouvoir.

Cette organisation est présente dans plus de 15 pays européens, outre les pays des Balkans, et oeuvrent en particulier dans le cadre des activités des organisations internationales et parapubliques, comme le Parlement européen, l’OSCE et l’UNESCO, et elle est dirigée par le Français d’origine turque Ali Gadikoghlu, ex-membre du groupe de Necmettine Erbakan, et défenseur des politiques d’Erdogan, même si elles s’opposent aux politiques des pays où le Conseil est actif.

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