« La responsabilité de l’application de l’accord de cessez-le-feu n’incombe pas à la Commission militaire conjointe mais bien aux dirigeants politiques et militaires des deux parties », a déclaré la Représentante spéciale par intérim.
« Il en va de même pour les partenaires régionaux et internationaux » , a-t-elle ajouté.
Selon Mme Williams, la coopération déterminée et constructive entre les parties libyennes au sein de la Commission militaire conjointe a ouvert la voie à la reprise des pourparlers politiques.
Elle a fait valoir que depuis le dialogue de Tunis, après plus de 50 heures de discussions virtuelles, le Forum de dialogue politique libyen a mis en place un comité consultatif temporaire pour sortir de l’impasse sur le mécanisme de sélection pour le pouvoir exécutif.
Sur la base d’une proposition élaborée de manière consensuelle par ce comité consultatif, le 19 janvier, le Forum a approuvé à 73% des suffrages le mécanisme de sélection proposé pour une nouvelle autorité exécutive qui gouvernera la Libye lors de la préparation des élections nationales, a précisé la cheffe de la MANUL.
« La période d’une semaine prévue pour nommer des candidats aux postes d’un conseil de la Présidence composé de trois membres et du Premier Ministre se termine aujourd’hui », a-t-elle souligné, précisant que le Forum se réunira en dehors de Genève, pour le processus de vote du 1er au 5 février, une réunion à laquelle Mme Williams va assister. Elle a appelé la communauté internationale à se rallier à ce processus qui est conforme au processus de Tunis.