Les Kurdes de Syrie manifestent contre les crimes d’Erdogan à Ifrine
Plus de mille personnes des habitants de la région d’Ifrine exilés de force et enfermés dans la zone de Chabha et des villages voisins ont manifesté pour condamner les pratiques inhumaines et les crimes commis contre le peuple kurde par les forces d’occupation turque soutenues par les milices armées. Mais les responsables de l’administration autonome refusent leur retour dans leurs villages, pour réaliser avec leur sang leurs intérêts personnels et leurs projets racistes de modification de la démographie de la région.
D’autre part, des membres des milices du sultan Sulayman Shah al-Amachat commandées par Mohammad al-Jassem (Abou Echma) ont détruit de nombreux symboles dont les cinq bains et une petite pièce qui était un bureau pour l’organisation de voyages vieux de plus de 75 ans, dans le but d’en faire un restaurant pour le commandant des milices.
Une organisation des droits de l’homme d’Ifrine a annoncé l’enlèvement de la fillette
Cherin Refat Brimo du village de Mamalu au barrage d’al-Mahmoudiya à l’entrée d’Ifrine alors qu’elle venait du village et sa famille a demandé de révéler ce qu’était devenue sa fille, alors que les mercenaires ont nié tout lien avec son enlèvement.
Cherine s’ajoute à la liste des fillettes dont on ne sait pas ce qu’elles sont devenues.
On a aussi découvert le corps du jeune Youssef Ahmad al-Khalif des habitants du village d’al-Achara Dayr al-Zour à proximité des frontières syro-turques, tué par les garde-frontières turcs après avoir tenté de passer en Turquie.
Les meurtres de citoyens syriens aux frontières par les forces turques se multiplient, la dernière étant le meurtre de l’enfant Hussein Jom’a habitant le village de Jandirs.