Covid-19 en France : Jean-Michel Blanquer souhaite garder les écoles ouvertes en cas de reconfinement
Le
gouvernement s’est donné jusqu’à la semaine prochaine pour déterminer si les
mesures en vigueur pour contenir l’épidémie de Covid-19 en France – notamment
le couvre-feu national instauré entre 18 heures et 6 heures – sont
suffisantes face à la menace d’un variant du coronavirus plus contagieux. Si la
situation sanitaire devait se dégrader d’ici là, un nouveau confinement
pourrait être envisagé, le troisième dans le pays depuis le début de la
pandémie.
La
France a fait état samedi d’une première baisse du nombre de personnes
atteintes du coronavirus et hospitalisées en réanimation, pour la première fois
en deux semaines. Au total, le Covid-19 a désormais causé la mort de
72 877 personnes en France (dont 50 901 à l’hôpital, les autres le
plus souvent en Ehpad).
Première
baisse en réanimation depuis deux semaines
Le
nombre de personnes atteintes du Covid-19 et hospitalisées en réanimation a
baissé samedi en France, pour la première fois en deux semaines. Le nombre de
patients traités dans les services de réanimation s’établit à 2 896, soit
seize de moins que la veille.
Le
gouvernement avait dit vouloir que ce chiffre se maintienne entre 2 500 et
3 000 avant d’envisager un assouplissement des restrictions en matière de
couvre-feu, mais il a augmenté de manière régulière depuis début janvier. Au
total, le nombre de personnes hospitalisées pour une infection au Covid-19 en
France s’élève à 25 900, soit huit de moins que la veille.
- Les écoles pourraient rester
ouvertes en cas de reconfinement
Le
ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer privilégie le scénario
d’une ouverture continue des établissements scolaires s’il devait y avoir un
nouveau confinement face à la pandémie de coronavirus.
« Je
préfère les modalités qui ont prévalu en novembre avec les établissements
ouverts, d’autant que nous constatons a posteriori que notre stratégie a
fonctionné », déclare
le ministre dans le Journal
du dimanche. « Tous les scénarios
existent naturellement, mais nous partageons cette priorité éducative »,
ajoute-t-il, indiquant qu’une fermeture reste « concevable en cas
de nécessité absolue ».