Les Chébabs intensifient leurs attaques au Kenya en visant les enseignants
Le gouverneur de la ville de Mandera au Kenya, Ali Roba, a déclaré le 18 janvier dernier que les combattants du mouvement terroriste des Chébabs avaient réussi à interrompre l’enseignement au nord-est du pays, après que les enseignants aient arrêté d’enseigner du fait de l’absence de sécurité.
Il a affirmé que toutes les routes principales qui servent le gouvernorat sont contrôlées par le mouvement des Chébabs qui attaquent les véhicules et enlèvent les gens.
Le site Somalie nouvelle a confirmé que les attaques répétées du mouvement au Kenya avaient eu un impact sur l’enseignement dans la ville de Garissa au nord-est du pays.
Quant au commandement américain en Afrique, l’Africom, il a annoncé le 18 janvier dernier la fin du retrait de ses forces de Somalie, deux jours avant le jour fixé par le président sortant Trump.
Il a ajouté que seul un petit nombre de soldats américains restaient en Somalie selon les directives de Trump.
Mais des responsables somaliens ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis de cette décision, à un moment où les Chébabs tentent d’exploiter le vide laissé par le retrait des forces américaines.
Nairobi avait appelé en juillet 2019 les forces internationales à s’unir dans la guerre contre les organisations terroristes, en incitant la communauté internationale à se hâter d’inscrire le mouvement sur la liste des organisations terroristes, en vertu de la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu numéro 1267 et a déployé des forces supplémentaires aux frontières avec la Somalie, en intensifiant les patrouilles de sécurité pour empêcher l’infiltration de combattants du mouvement.
