Publié par CEMO Centre - Paris
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Sanctions américaines contre le Hezbollah : l'agent iranien tombe dans l'enfer de Trump

mardi 09/octobre/2018 - 05:43
La Reference
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Ali Rajab

 

Les Etats-Unis continuent à imposer des sanctions aux entreprises liées au Hezbollah libanais, considéré par Washington comme le bras du régime iranien dans la région et comme une menace pour la sécurité et la stabilité au Moyen Orient.

Jeudi 4 octobre 2018, le Trésor américain a annoncé des sanctions contre l'homme d'affaires libanais, Mohammed Abdullah Al-Amin, et à sept sociétés libanaises lui appartenant pour avoir fourni un soutien matériel et logistique au Hezbollah. Les 7 sociétés d’Al-Amin sont basées au Liban. Elles ont été placées sur la liste terroriste par Washington pour avoir financé le Hezbollah. Les sociétés ont servi de couverture à de nombreuses opérations financières du parti. Al-Amin a également fourni un soutien matériel et logistique à un dirigeant du parti. Adham Hussein Tabajeh.

Les sept sociétés opèrent dans les domaines du gaz naturel, de l’import- export des produits alimentaires, du transport des marchandises, du transport maritime et de la publicité. Elles sont actives au Liban, au Moyen-Orient et en Afrique.

En février 2018, l'administration américaine avait imposé des sanctions à six personnalités et sept sociétés liées à l'Iran et au Hezbollah. Il s’agit de cinq Libanais et à un Iraquien, liées à la société Enmaa Engineering and Contracting d'Adham Hussein Tabajeh. Les sept sociétés sanctionnées sont basées au Sierra Leone, au Libéria, au Liban et au Ghana.

Le département du Trésor américain considère le Hezbollah comme l'agent du régime iranien au Moyen-Orient. Ses activités constituent une menace pour la stabilité de la région, en particulier du Liban.

L'écrivain libanais et les médias Jerry Maher considère que « L'imposition de sanctions à Al-Amin et à 7 entreprises libanaises confirme les orientations des Etats-Unis opposées au terrorisme du Hezbollah ». Et d’ajouter : « Des institutions gouvernementales libanaises seront sanctionnées à cause des liens qui existent entre le Hezbollah et certains hommes politiques libanais ».

Dans un long Twit, Maher affirme que le Liban est aujourd'hui entièrement sous le contrôle du Hezbollah en raison de la politique du président libanais, Michel Aoun, et du chef du mouvement patriotique libre et ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil.

 

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