Brexit : dix jours après les accords, quel est le premier bilan ?
Des difficultés dans les contrôles douaniers
Les Britanniques avaient également fait beaucoup de stocks en prévision d’un éventuel no deal. Ils vivent donc pour l’instant sur leurs réserves et les commandes sont moins nombreuses que d’habitude. Les formalités douanières ont aussi été informatisées, ce qui simplifie beaucoup les choses. Mais il y a quand même quelques difficultés dans les contrôles douaniers, notamment sur les produits frais ou phytosanitaires, qui peuvent retarder les transporteurs.
Autre exemple : les droits de douane. Stéphane Moisan est un chef d’entreprise français qui exporte des robinets vers la Grande Bretagne. Après les accords commerciaux, il pensait qu’il n’aurait pas de droits de douanes à payer. Mais quand il est allé vérifier sur internet, il a constaté que ses robinets étaient taxés à 2%. "On s’attendait à 0%, vu qu’il y a un deal. Il y a des conséquences qu’on essaie de clarifier. Ça prend un peu de temps d’obtenir des réponses. Dans tous les cas, on voit qu’il y a de légers trous dans la raquette sur les premiers jours", commente-t-il au micro d’Europe 1.