Les scénarios qui se profilent pour les derniers jours de Donald Trump à la Maison Blanche
L'invocation du 25e amendement peu probable
Démocrates, éditorialistes et même quelques voix républicaines veulent démettre immédiatement Donald Trump, un comble pour celui qui, en tant que présentateur de téléréalité, se plaisait à lancer aux candidats: "Vous êtes viré!"
Ils pressent le vice-président Mike Pence d'activer le 25e amendement de la Constitution, qui permet de mettre à l'écart un président jugé "inapte" à exercer ses fonctions.
Le loyal Mike Pence n'y est toutefois pas favorable, selon les médias américains. Pour agir, il lui faudrait en outre avoir le soutien d'une majorité des membres du gouvernement, ce qui paraît impossible, surtout après le départ de deux ministres troublées par les violences de mercredi.
Une seconde procédure d'impeachment quasi-impossible
Si Mike Pence n'agit pas, le Congrès lancera une nouvelle procédure en destitution. Une mise en accusation pour "incitation à l'insurrection" pourrait être introduite à la Chambre des représentants dès lundi, selon les médias.
Pour destituer Donald Trump, il faudrait ensuite qu'il soit jugé coupable par les deux tiers du Sénat, ce qui n'a aucune chance de se produire avant la prestation de serment de Joe Biden, le 20 janvier.
Reste qu'un second "impeachment", après l'échec d'un procès en destitution début 2020, laisserait une marque indélébile sur son bilan: aucun président américain n'a subi cette infamie.
Sa démission souhaitée mais difficilement imaginable
Le Wall Street Journal, propriété du magnat Rupert Murdoch qui fut un allié de Donald Trump, l'a appelé à "assumer sa responsabilité personnelle et à démissionner". "C'est mieux pour tout le monde, y compris lui-même, s'il s'en va tranquillement", ont écrit ses éditorialistes.