Explosion à l’aéroport international d’Aden: les premiers indices accusent les milices houthies avec un soutien d’experts iraniens

Trois grosses explosions ont secoué le 30 décembre l’aéroport international d’Aden quelques instants après l’arrivée d’un avion des lignes yéménites en provenance de Riyad, et qui transportait le nouveau gouvernement yéménite dirigé par le Dr Moein Abdel Malek, pour commencer son travail après sa formation, en application de l’accord de Riyad.

Les explosions ont provoqué la mort de 22 personnes et ont fait 50 blessés, dont des responsables du gouvernement.

Le premier ministre yéménite a affirmé le 31 décembre que les premiers indices accusaient les milices houthies d’avoir réalisé l’attaque contre l’aéroport d’Aden à l’aide d’experts iraniens.

Le ministre yéménite des Affaires étrangères avait par ailleurs affirmé que les missiles étaient partis de zones contrôlées par les Houthis, le but était “la poursuite de la guerre et le refus des efforts de paix”.

Par ailleurs, des politiques yéménites ont également accusé les milices houthies de l’attaque de missiles qui

visait le nouveau gouvernement au moment de son arrivée.

Pour sa part, le président yéménite a demandé la formation d’une commission d’enquête sur l’incident.

Il a affirmé que les actes terroristes des milices houthies soutenues par l’Iran ne dissuaderaient pas le gouvernement légitime de poursuivre sa mission dans la capitale provisoire Aden, et ses efforts visant à preserver la sécurité et la stabilité dans les différents gouvernorats et mettre fin au putsch.

Il a indiqué que le Yémen traversait une étape exceptionnelle qui exigeait de multiplier les efforts pour faire face aux défis et amener la sécurité et la stabilité dans le pays, dans le cadre d’un Etat civil fédéral.

L’incident a par ailleurs provoqué une condamnation arabe et internationale à grande échelle.