Le dossier du terrorisme en tête des entretiens du premier ministre français au Tchad
La situation tendue dans la région du Lac Tchad suite aux opérations terroristes du groupe Boko Haram a augmenté l’inquiétude de la France, qui possède la présence la plus importante dans cette region. C’est ainsi que le premier ministre français Jean Castex a visité le 30 décembre 2020 la république du Tchad, où il a inspecté les éléments de la force Barkhane de lutte antiterroriste.
Castex a affirmé qu’il avait discuté avec le président tchadien Idriss Déby les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans un but commun, la lutte antiterroriste, que ce soit dans la zone du Sahel contre Daech et al-Qaïda ou dans la région du lac Tchad contre Boko Haram.
Parmi les dossiers épineux abordés figure l’avenir des troupes françaises dans le Sahel après la mort de 3 soldats au Mali la semaine dernière suite à l’explosion d’engins explosifs artisanaux.
Notons que le chef d’état major français le général François Lecointre a annoncé que son pays pensait
sérieusement retirer ses forces de la région du Sahel.
De son côté, le chef du gouvernement français a annoncé que des instructions claires seront données durant un sommet qui se tiendra au début de l’année 2021 à N’Djamena et qui réunira la France et ses alliés dans le groupe des cinq Etats impliqués dans la lutte contre le terrorisme: Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad.
Ce sommet se tiendra un an après celui de Pau qui avait redéfini les objectifs dans la région frontalière commune au Mali, au Niger et au Burkina Faso.
Par ailleurs, la France refuse de se libérer de ses engagements dans la lutte antiterroriste, mais elle s’appuie sur le renforcement des forces locales de façon à permettre le retour de 600 éléments qui avaient renforcé la force cette année.