Covid-19 : la France rouvre ses écoles, contrairement à certains de ses voisins
France24:Alors que la pandémie continue
de progresser en France, les écoles ont rouvert lundi 4 janvier.
Le ministre de l’Éducation affirme que le risque de contamination y est
très faible. Pourtant, plusieurs pays en Europe ont fermé leurs
établissements.
"Une situation
qui reste très préoccupante." Au lendemain des vacances de Noël, les
nouvelles ne sont pas bonnes sur le plan sanitaire dans l'Hexagone.
Selon Santé publique France, une
moyenne quotidienne de 11 780 nouveaux cas a été
enregistrée entre le 21 et le 27 décembre. Un chiffre très éloigné
de l’objectif des 5 000 cas, fixé par Emmanuel Macron comme préalable
à un déconfinement total.
S’il est trop tôt pour
évaluer l’impact des fêtes de Noël sur la pandémie, l'agence nationale de
santé publique met en garde contre une "possible flambée épidémique
dans les semaines à venir". C’est dans ce contexte sanitaire tendu que les
écoliers français ont repris le chemin des classes, lundi 4 janvier, partout en
France. Une rentrée qui fait débat parmi les spécialistes, et qui a été retardée dans plusieurs pays
européens.
Noël rebat les cartes
Fermées en France lors du premier confinement
(mars à mai 2020), les écoles ont rouvert le 12 mai sans discontinuer
malgré les soubresauts de la crise sanitaire. "Il y a plus de risques
à rester chez soi que d'aller à l'école", expliquait le ministre
de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, au moment de la réouverture,
soulignant la contagiosité moindre observée chez les plus jeunes ainsi que le
risque important de décrochage d’une partie des élèves. Huit mois plus tard, le
ministre défend son bilan : "Avant les vacances de Noël, nous avions un
taux de contamination de 0,3 %" (trois fois inférieur au taux global),
s’est-il félicité dimanche 3 janvier sur le plateau de BFM TV, insistant
sur "l’efficacité" du protocole sanitaire mis en place dans les
établissements. Ces règles incluent le port du masque pour le personnel et les
élèves dès l’âge de 6 ans, des mesures de distanciation sociale
(tables espacées, entrées et sorties graduelles des élèves) ainsi que
l’interdiction pour les parents d’entrer dans les écoles. Un système utilisé comme un "curseur" en fonction de
l’évolution de la situation, a expliqué Jean-Michel Blanquer.