avec notre correspondant à Khartoum, Eliott Brachet
A son arrivée à Khartoum, le ministre des Affaires étrangères éthiopien, Demeke Mekonnen, a qualifié d’entrée de jeu l’attitude du Soudan de « non amicale ». « Depuis le 9 novembre, nous observons le pillage des produits d'agriculteurs éthiopiens, leurs camps sont vandalisés et leurs récoltes entravées », a-t-il déclaré.
Côté soudanais, on affirme tout le contraire. Les officiels ont rappelé que le 15 décembre, une patrouille de l’armée était tombée dans une embuscade tendue par des miliciens éthiopiens, faisant 4 morts et une douzaine de blessés.
Mais malgré ces déclarations totalement opposées, les émissaires soudanais et éthiopiens ont assuré vouloir trouver un terrain d’entente pour résoudre pacifiquement ce conflit frontalier. A l’ordre du jour également, la lutte contre les activités illégales dans la région et la sécurité des habitants qui peuplent la zone.