Publié par CEMO Centre - Paris
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Une nouvelle mission de l'ONU en Libye ... mauvais passé, réalité brûlante et espoir désiré

lundi 21/décembre/2020 - 10:57
La Reference
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Depuis le déclenchement de la crise libyenne en 2011, les Nations Unies se sont empressées d'intervenir pour résoudre le conflit en cours dans le pays, et en septembre de la même année, le Conseil de sécurité des Nations Unies a publié sa résolution 2009, qui stipulait l'établissement d'une mission d'appui en Libye, et reconnaissait que le mandat de ce comité est d'aider les Libyens à rétablir la sécurité et l'ordre publics, à améliorer l'état de droit et à encourager la réconciliation nationale. 

Depuis lors, les envoyés de l'ONU en Libye se sont succédé les uns aux autres et ont quitté le pays sans résultats, traduisant l'échec de leurs tâches, ce qui est attesté par la réalité vécue, le chaos généralisé, l'insécurité totale et l'absence de toutes les caractéristiques de l'État en Libye, un impôt qui a été payé par le peuple libyen avec toutes ses composantes et dans les différentes régions, un impôt qui n'est autre que mort, destruction, migration, déplacement continu et multiplié.

Malgré la présence de la représentante par intérim des Nations Unies, Stephanie Williams, la situation générale tendue dans le pays exigeait une solution diplomatique urgente pour nommer un nouvel émissaire pour succéder à Ghassan Salameh, qui a laissé la situation en suspens entre incertitude et début de recours au dialogue, ce qui a soulevé de nombreuses questions sur le moment de la démission et sur l'"inaction" pour la nomination du nouvel émissaire de l'ONU pour la Libye, qui vient d'avoir lieu après plus de huit mois de divisions au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, en la personne du Bulgare Nickolay Mladenov.

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