Irak: le Kurdistan secoué par des manifestations
Après plusieurs jours de répression des manifestations, qui a coûté la vie à au moins sept personnes, le président de la République d’Irak, Barham Saleh, un Kurde, a appelé à l’arrêt des violences dans les régions kurdes du nord du pays. Il a semblé prendre parti pour les protestataires, en affirmant que «la violence n’était pas la solution pour répondre aux demandes légitimes des citoyens».
Depuis bientôt une semaine, des centaines de jeunes descendent quotidiennement dans la rue et brûlent les sièges des partis politiques kurdes dans des villes proches de Souleimaniya, deuxième cité des provinces kurdes irakiennes.
«Le problème est économique, explique au Figaro, depuis Souleimaniya, Nazanine Othman, une universitaire. Les fonctionnaires n’ont pas touché leurs salaires du gouvernement régional kurde depuis mai, et les fonctionnaires, c’est la majorité des salariés au Kurdistan».