Abdelrahim Ali révèle le plan des Frères pour dominer l’Occident
Dr Abdelrahim Ali, président du CEMO, a affirmé : L’Organisation internationale est arrivée en France dans les années quatre-vingts du siècle dernier, dans un seul but, celui que les Frères ont appelé « La domination de l’Occident ».
Cette domination se fait selon leur vision en trois étapes qui ont lieu parallèlement et non pas successivement :
Dr Abdelrahim Ali a ajouté que ces trois étapes sont la domination sociale en créant des organisations sociales dans lesquelles les musulmans français et les immigrés sont regroupés et organisés dans des unités administratives. Elles étaient sept en 1989 et 250 au milieu de l’année 2005.
Le nom de l’entité qui les regroupe a changé en fonction de la nature de l’étape et de son but :
Il est passé d’Union des organisations islamiques de France à Union des musulmans de France, pour faire penser qu’elle est le seul porte-parole des musulmans de France.
Il a indiqué que la seconde étape était la domination économique, Par le financement direct et indirect, ce dernier représenté par les valises de l’argent diplomatique utilisé dans la construction des mosquées, écoles et centres culturels, et nombre d’autres activités éducatives.
Et le financement direct par le biais des dons et transferts bancaires ainsi que les revenus des activités islamiques comme le commerce de la viande halal, le petit et le grand pèlerinage, ou la collecte de la zakate et des aumônes.
Il a ajouté que cette domination économique a permis aux Frères d’aider les familles pauvres des banlieues négligées par l’Etat français au point que les Frères deviennent comme le principal recours de ces banlieues.
Le Dr Abdelrahim Ali a affirmé que la domination culturelle était la troisième étape, Par le biais de la création de centres culturels, d’écoles, et du soutien de l’enseignement privé et dans les maisons, ce qui a permis aux Frères de diffuser leur méthode éducative, idéologique et religieuse partout dans ces banlieues.
Il a expliqué que le danger de la diffusion de cette méthode réside dans le fait qu’elle affirme que tout musulman doit chercher dans la mesure de ses moyens de faire de la France et des sociétés européennes des pays musulmans, régis par les préceptes de la charia, même si la majorité de ces sociétés reste non musulmane.La définition de l’Etat islamique dans la pensée frériste est donc : l’Etat qui gouverne selon les préceptes de l’islam, même si sa majorité est non musulmane.
Cette triple domination conduit à la fin à la domination politique :
Celle-ci commence par l’influence dans les élections locales et générales, et évolue pour devenir une carte importante que les politiques doivent prendre en compte dans leurs combats électoraux, jusqu’à devenir un élément décisif dans les élections législatives ou présidentielles.
C’est là que réside le danger, du fait que certains seront contraints de se soumettre aux demandes de cette organisation et à ses conditions, en préparation de la réalisation de sa domination politique totale.
Le CEMO à Paris a organisé aujourd’hui mardi à 20 heures, heure du Caire, 19 heures, heure de Paris, dans la salle des conférences du Centre, un colloque sous le titre « « La loi sur le séparatisme en France : suffit-elle à résoudre le problème ! », le mardi 8 décembre à 20 heures, heure du Caire.
Participent au colloque le Dr Abdelrahim Ali, fondateur du CEMO et rédacteur en chef d’al-Bawwaba News, la sénatrice française Jacqueline Eustache-Brinio, rapporteuse de la commission spéciale sur l’islam politique au Sénat français, qui a présenté un rapport au gouvernement, qui a éclairé la crise de l’islam dans la société française. Y participent aussi le journaliste Yves Thréard, rédacteur en chef du Figaro, Gilles Mihalis, rédacteur en chef du site Koroz, et les spécialistes de l’islam politique Emmanuel Razavi rédacteur en chef du site Global News et Alexandre del Valle, journaliste à Valeurs Actuelles, journal influent auprès de la classe politique française.
C’est Ahmed Youssef, directeur exécutif du CEMO, qui présentera le colloque, avec une présentation ouvrant le dossier du projet de création d’un islam français par Napoléon Bonaparte et l’empereur Napoléon III.
Seul un petit nombre d’invités seront présents du fait de la situation sanitaire et des mesures préventives à cause du conoravirus, dont Jacques Godfrain ex-ministre français de la Coopération internationale, l’éditeur français Jean Daniel Belfond, et le rédacteur en chef du site Intelligence of America Christian Gambotti.