Crise à Doha: Qatar Airways envisage le licenciement d’employés et la vente de certains avions
Des sources autorisées ont affirmé que Qatar Airways souffrait d’une crise financière grave et qu’elle devrait licencier certains employés et vendre des avions.
Le site aviationpros a déjà indiqué que, alors que les autres compagnies aériennes dans le monde souffraient de la diminution des vols et de difficultés financières, Qatar Airways, qui est possédée par le régime qatari, avait la possibilité de suivre une voie moins problématique, mais que pour des raisons connues sans doute seulement du siège principal de la compagnie à Doha, Qatar Airways a parié sur une stratégie qui est un mélange de prétention à la supériorité et de gangstérisme institutionnel.
Le rapport a affirmé que cela n’a pas été une surprise étant donné l’habitude du Qatar d’exploiter les travailleurs migrants.
L’incapacité du Qatar à payer le prix des avions Airbus et Boeing qu’il avait déjà commandés (des dizaines de milliards de dollars) a été confirmée. Notons que Qatar Airways avait signé une lettre d’intention pour l’achat de 60 avions de type 737 Max, mais suite à la chute de la demande de voyages aériens, la compagnie a affirmé qu’il n’y avait plus de raison d’ajouter de nouveaux avions à sa flotte de 200 avions environ, et qu’elle allait la réduire.
La compagnie a l’intention de mettre hors service 20% de sa flotte dans un avenir proche, et ne prévoit pas de vols pour toutes les destinations qu’elle desservait avant la crise du coronavirus, au nombre de 165, avant 2023.
Quant au directeur exécutif de Qatar Airways Akbar Bakir, il a demandé mardi aux deux sociétés Airbus et Boeing d’ajourner la livraison des avions suite à l’incapacité du Qatar de payer le prix convenu.
De leur côté, les financiers du secteur de l’aviation ont affirmé que les fabricants ont le dernier mot dans ce genre de discussions, car les contrats doivent être
exécutés et qu’ils ont le droit d’accepter l’ajournement ou de le refuser. Et Bakir a ajouté que la compagnie allait vendre les cinq avions livrés, en espérant l’accord des fabricants sur l’ajournement des contrats relatifs aux avions qui n’ont pas encore été livrés.