Des appels du Golfe à la nécessité de participer au nouvel accord nucléaire
Après que l'accord nucléaire iranien avec le groupe 5 + 1 en 2015 a lamentablement prouvé son échec à freiner le terrorisme iranien, et qu'il a plutôt eu des effets négatifs qui se sont reflétés sur la sécurité des pays du Moyen-Orient, il y a de nouveaux appels du Golfe à la nécessité de participer à tout nouvel accord, pour s'assurer que les intérêts des pays arabes sont pris en considération.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faïçal Ben Farhane Al Saoud, a renouvelé cet appel dans un entretien à la chaîne américaine CNBC, déclarant que son pays estime qu'il devrait faire partie de toute éventuelle négociation entre la prochaine administration américaine et l'Iran concernant un nouvel accord nucléaire, ce qui constituerait une étape historique majeure.
Ben Farhane a ajouté que Riyad cherchait à entrer dans un partenariat avec l'administration américaine sur un éventuel nouvel accord, qui non seulement limiterait les activités nucléaires iraniennes, mais chercherait également à remédier à son "activité régionale malicieuse".
Le chef de la diplomatie saoudienne a souligné qu'un tel accord pourrait aller plus loin, affirmant que le nouvel accord pourrait également chercher à aborder «l'armement des milices par l'Iran, que ce soient les Houthis au Yémen, ou certains groupes en Irak, en Syrie ou au Liban, et même au-delà.