Publié par CEMO Centre - Paris
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La malédiction des Pharaons s’abat sur les Frères après la tentative de vol de la tombe de Khéops

dimanche 29/novembre/2020 - 04:19
La Reference
Chahinda Abdelrahim
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La justice égyptienne : les Frères sont des traîtres et des voleurs d’antiquités, ils ont comploté pour défigurer le roi

 

La Cour suprême en Egypte révèle l’opération la plus grave d’endommagement de la grande pyramide, la seule parmi les sept merveilles du monde qui existe encore

 

La Cour affirmé : le crime a eu lieu à l’époque des Frères deux mois et demi avant la révolution de juin

 

 

Nous découvrons tous les jours ce qu’ont fait les Frères contre la nation et l’histoire. C’est un nouveau crime par lequel le groupe a tenté de voler l’un des plus importants symboles de la civilisation égyptienne, la pyramide du roi Khéops (Khoufou), qui continue d’éblouir le monde par sa grandeur et la puissance de sa construction. Les Frères ont ainsi facilité l’exécution de la plus grande opération d’endommagement de la pyramide.

C’est le Haut Tribunal administratif qui a révélé le crime dans son jugement historique sous la présidence du conseiller Adel Brik vice-président du Conseil d’Etat et avec la participation des conseillers Salah Hilal, Dr Mohammad Abdel Wahhab Khafagui, Nabil Atallah, et Ahmed Maher, le 28 novembre dernier.

Le Tribunal a indiqué qu’il avait découvert l’opération la plus grave d’endommagement de la grande pyramide, la seule parmi les sept merveilles du monde encore existante. Elle a eu lieu deux mois et demi avant la révolution de juin 2013, à l’époque du groupe, et a tranché le débat sur la responsabilité des hauts fonctionnaires des antiquités à un moment difficile de l’Egypte. L’opération a eu lieu après que ces fonctionnaires eurent aidé trois visiteurs allemands à entrer, tandis que l’un d’eux a diffusé un film sur Youtubele 17 avril 2013 montrant les trois Allemands montant sur une échelle pour arriver à la principale chambre funéraire et aux cinq chambres au-dessus de celle-ci, à l’intérieur de la grande pyramide, ce qui leur a permis de voler des échantillons du plafond et des murs et certains échantillons de l’un des murs de la tombe des oiseaux, en utilisant un outil pointu, et de voler des échantillons de l’encre rouge avec laquelle est écrit le nom du roi Khoufou sur l’un des murs de la cinquième chambre au-dessus de la chambre funéraire du roi Khoufou et connue scientifiquement sous le nom « cartouche du roi Khoufou », et cela en utilisant un outil pointu qui a provoqué des égratignures visibles à l’œil nu, et a endommagé le mur de la tombe du côté gauche du hall de la tombe, et entraîné la fissure d’une partie en pierre de 13 cm de long sur 8 de large et 1 de hauteur, ce qui a endommagé l’antiquité.

Le Tribunal a affirmé que la constitution avait obligé l’Etat à protéger les antiquités, les entretenir et les restaurer, et à récupérer celles qui ont été volées, et à organiser les fouilles et leur supervision, et étant donné la valeur des antiquités dans l’histoire de l’Etat égyptien, la constitution a interdit de donner ou d’échanger une quelconque pièce et fait de l’atteinte à ces antiquités et de leur commerce un crime imprescriptible.

Le Tribunal a dit que le chef des inspecteurs des antiquités avait trahi le roi Khoufou et obéi aux ordres des Frères. Il a abandonné le travail dans la zone des pyramides ce jour-là, alors qu’il se trouvait avec les visiteurs allemands qui visitaient la tombe des oiseaux, et il a chargé l’agent de sécurité d’amener une échelle pour les Allemands à l’intérieur de la pyramide pour leur permettre d’arriver à la chambre funéraire principale et aux cinq chambres qui se trouvent au-dessus, le 17/4/2013, de 18h à 20h, ce qui leur a permis de voler des échantillons du plafond et des murs de la chambre, ainsi que de l’encre rouge avec laquelle est écrit le nom du roi Khoufou sur l’un des murs de la cinquième chambre.

Le Tribunal a ajouté que le chef des inspecteurs des antiquités aurait dû préserver les antiquités égyptiennes et ne pas permettre d’y porter atteinte et que par conséquent, ce qui a été retenu contre lui a été prouvé de façon catégorique, en particulier le fait qu’il n’a pas assumé la fonction qui lui a été confiée dans la zone des pyramides, et qu’il a même joué le rôle d’intermédiaire dans les dommages causés aux antiquités de la grande pyramide du roi Khoufou. En effet, les antiquités sont sacrées et on ne peut y porter atteinte, et leur étude se fait de façon légitime et scientifique, et celui qui y porte atteinte tombe sous le coup de la loi.

 

L’Egypte récupère les antiquités volées

Le Tribunal a enregistré dans son jugement que les papiers avaient révélé qu’étant donné la valeur des antiquités, l’Etat égyptien représenté par le ministère des Affaires étrangères et celui des Antiquités, en août 2014, soit après la révolution du 30 juin et la promulgation de la constitution, a récupéré ces échantillons volés après avoir formé une commission avec ces deux ministères pour ouvrir la valise diplomatique venant de l’ambassade d’Egypte à Berlin et contenant les échantillons volés dans la chambre principale de la pyramide de Khoufou et les placer dans la salle du Musée égyptien de Tahrir, ce qui prouve l’énormité de l’erreur commise vis-à-vis de cette pyramide du plus grand roi d’Egypte et de la seule parmi les sept merveilles du monde encore existante.

 

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