Publié par CEMO Centre - Paris
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Le gouvernement libyen d’entente nationale demande aux Nations unies d’assumer un rôle sécuritaire… et des observateurs mettent en garde contre une catastrophe

dimanche 07/octobre/2018 - 01:53
La Reference
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Abdel Hadi Rabie

 

Les Libyens ont été surpris par le souhait exprimé par le ministre libyen des Affaires étrangères Mohammad Siala le vendredi 28 septembre 2018, lors de la 73e session de l’assemblée générale des Nations unies, de voir la mission politique des Nations unies en Libye se transformer en « mission de soutien à la sécurité ». Et il a justifié sa demande en affirmant que la priorité pour son gouvernement était la sécurité et la stabilité, et qu’il devait bénéficier de l’appui des Nations unies.

Commentant ces déclarations, l’analyste politique au Forum du Moyen-Orient à Londres Ahmad Ata a expliqué que le ministre libyen des Affaires étrangères souhaitait que la sécurité arrive en tête des priorités des Nations unies du fait de l’échec récent de toutes les parties à résoudre les crises.

Il a ajouté que la crise sécuritaire à Tripoli et en Libye de manière générale laissait augurer d’une détérioration de la situation semblable à l’après 17 février 2011, avec la prolifération des organisations takfiristes armées, d’une part, et des gangs armés faisant passer les Africains par les frontières libyennes pour les vendre aux pays voisins et pratiquant le trafic d’armes et de drogue, d’autre part.

Et de conclure que la seule solution à la crise libyenne était la tenue d’une conférence internationale à laquelle participeraient toutes les parties, pour enraciner l’idée d’un Etat avec une armée reconnue et un gouvernement élu.

 

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