Le terrorisme et les conflits… une “maladie” qui détruit les économies des pays du Moyen-Orient
Chaymaa Hefzi
Les pays du Moyen-Orient frappés par les conflits
internes et les organisations terroristes font face à des défis économiques
énormes qui devraient entraver la reprise économique et la croissance si des
mesures ne sont pas prises.
Ainsi, un rapport de la Banque mondiale publié au début
du mois d’octobre affirme que parmi les problèmes résultant de ces conflits figure
l’augmentation des dépenses de reconstruction, en particulier en Irak, en
Libye, au Yémen et en Syrie.
Par ailleurs, le Moyen-Orient est parmi les régions les
plus affectées par la crise des réfugiés, puisqu’il a été obligé d’absorber 6
millions de réfugiés syriens, tandis qu’un autre million a demandé l’asile en
Europe. Sans parler des millions de déplacés internes en Syrie (3,6 millions),
en Irak (4,5 millions), au Yémen (2 millions) et en Libye (plus de 300000).
Or, il résulte de cela une augmentation des dépenses
gouvernementales à des fins humanitaires, et des trafics illégaux de personnes
et de marchandises.
Par ailleurs, les dépenses d’infrastructures dans les
pays sortant de conflits sont un fardeau supplémentaire, et dans nombre de ces
pays, la couverture Internet n’est pas fiable, et le niveau de technologie
appliquée est inférieur à celui des autres pays – souvent à cause de
l’impossibilité de transférer de grandes quantités de données.
D’autre part, l’irrégularité des fournitures
d’électricité complique les choses, même si les technologies modernes et
l’utilisation innovatrice des ressources disponibles peuvent permettre de
surmonter nombre de ces obstacles.