Plan de relance européen : un sommet de l'UE sous haute tension
Un nouveau sommet européen est prévu, jeudi, par visio-conférence. Les dirigeants de chaque nations européennes devaient parler de la coordination face au Covid-19, mais ils vont devoir gérer un autre crise encore plus urgente. La Hongrie, la Pologne, et désormais la Slovénie ont pris en otage le plan de relance européen et le budget de l’Union Européenne, ce qui représente 1.800 milliards d’euros au total. Les trois pays refusent que le versement des fonds soient conditionné au respect de l'État de droit.
Trois pays de l'Est attaquent
Le ton monte ainsi entre ces trois anciens pays communistes et le reste de l’Union Européenne… Une Union que les Hongrois vont jusqu’à comparer à l’URSS. Devant tous ses collègues, la ministre hongroise Judith Varga dénonce le nouveau mécanisme sur l’État de droit. Elle le juge arbitraire, et affirme qu'il il lui rappelle l’époque soviétique. "Comment peut-on raisonnablement imaginer que nous allons soutenir une telle proposition ? Nous avons chance de ne plus vivre dans un système où l’on peut être sanctionné pour 'déviation idéologique', même quand on respecte toutes les règles", lance Judith Varga, selon Europe1.
Les Hongrois et leurs alliés se sentent injustement ciblés pour leurs valeurs conservatrices et leur rejet des migrants… L’accusation fait bondir le ministre allemand Michael Roth : "L'État de droit n'est pas une idéologie.