Les revenants de Syrie .. des bombes à retardement qui menacent la sécurité de la Chine
La République
populaire de Chine fait face à de nombreux défis après le retour d'un certain
nombre d’Ouïghours participant aux combats en Syrie et qui risquent de
commettre des actes de violence dans le pays.
Les Ouïghours, qui
vivent dans la province de Xinjiang, au nord-ouest de la Chine, sont un groupe
de musulmans d’origine turque, connu pour son hostilité envers le gouvernement
central de Pékin. Ils chercent à obtenir une autonomie ou à se séparer de la
Chine.
Au cours des
dernières années, les Ouïghours ont été liés à une série d'incidents violents
décrits par le gouvernement chinois comme « des actes terroristes
». Un certain nombre de musulmans ouïghours auraient rejoint des groupes
islamistes tels que les Frères musulmans et les groupes salafistes takfiris
comme Al-Qaïda et Daech.
Ce contact avec
les extrémistes, a fait que oles Ouïghours, ont acquis un penchant pour le
salafisme takfiri notamment surant la seconde moitié des années 90.
Les Ouïghours
paient des passeurs pour les amener en Turquie, puis en Syrie, où ils peuvent
apprendre le maniement des armes, puis ils retournent en Chine. Au nord de la
Syrie, la ville d’Idlib compte depuis 2015 un groupe de combattanbts issus
d’Al-Qaïda, originaires d'Ouzbékistan, de Tchétchénie et de la minorité
Ouïghour de Chine. Les Ouïghours se battent aux côtés d'Al-Qaïda en Syrie,
après avoir acquis l'expérience du combat en Afghanistan.
Ils ont parfait
leurs compétences aux côtés des talibans et d'Al-Qaïda au Pakistan et en
Afghanistan avant de se rendre en Syrie en tant qu'alliés de la branche d'Al
Qaïda dans ce pays, selon un rapport de l'AFP.
Les autorités
chinoises estiment que les ouïghours sont influencés par l’idéologie extrémiste
mondiale. Les mesures de lutte contre le terrorisme à Xinjiang ont créent un
immense État policier, selon le rapport de l’AFP.