Publié par CEMO Centre - Paris
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La confrérie divisée .. les scénarios de la disparition d'un porte-parole de Hasm

samedi 06/octobre/2018 - 06:46
La Reference
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Doaa Imam

 

Dans sa 14ème édition, le magazine électronique Kelmet Haq, plateforme médiatique adoptant la pensée Qotbiste (en référence à Sayed Qutb, théoricien de la Confrérie des Frères musulmans), publie un entretien avec une personne nommée Khalid Seiffeddine, qui se présente comme étant le porte parole du mouvement terroriste Hasm. Il évoque notamment l’assaut sur les prisons par les membres de la Confrérie après la révolution du 25 janvier 2011.

Le magazine, édité en Turquie, a annoncé qu'il publierait la seconde partie de l’entretien début octobre, mais le numéro 15 publié lundi, ne contient aucune information sur le mouvement ou son porte-parole. Le magazine n’explique pas les raisons de cette omission.

Certains de ceux qui ont lu la première partie de l’entretien ont prédit que les autres parties ne seraient pas publiées. En effet, la publication de la première partie pourrair être un ballon d’essai lancé par la Confrérie. Mais Sameh Eid, chercheur spécialiste des mouvements islamistes, avance d’autres raisons : « Il est probable que les dirigeants de la Confrérie n’aient pas voulu publier la seconde partie de l’entretien car le porte parole de Hasm a évoqué l'assaut sur les prisons par les membres de la Confrérie. Or, ces derniers sont actuellement jugés pour ce fait ». Il ajoute dans des déclarations à Al-Marje’ que le fait que le mouvement Hasm ait promis de nouvelles opérations lors de la prochaine phase, montre son désir de poursuivre la violence. Le mouvement Hasm a été démentelé et la plupart de ses dirigeants sont emprisonnés ou ont fui en Turquie, tandis que les autres ont rejoint les rangs de Daech en Libye.

Le porte parole a reconnu que Hasm et Liwa Al-Sawra (un mouvement homologue) ont la même vision. Les deux organisations sont issues des Frères musulmans. Le porte parole a utilisé des termes couramment utilisés par les dirigeants de la confrérie depuis l’époque de leur fondateur, Hassan al-Banna, comme « la révolution » « la violence révolutionnaire » et « la résistance armée ».

 

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