Publié par CEMO Centre - Paris
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Donald Trump a-t-il utilisé la Maison Blanche comme QG de campagne? Une enquête ouverte

samedi 07/novembre/2020 - 01:07
La Reference
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Une enquête de plus pour Donald Trump. Aux États-Unis, il existe depuis 1939 une loi baptisée “Hatch Act” qui veille à ce que les activités partisanes n’empiètent aucunement sur celles exercées en tant qu’élu ou au service de la Nation. Et à l’occasion de l’élection présidentielle, il se pourrait que le président en exercice et son entourage l’aient (à nouveau) violée. 

C’est en tout cas l’inquiétude de Bill Pascrell, élu démocrate du New Jersey à la chambre des représentants. Jeudi 5 novembre, il s’est effectivement enquis auprès du United States Office of Special Counsel (une instance indépendante chargée de contrôler l’activité de l’administration) de la manière dont la Maison Blanche avait pu servir de QG de campagne à Donald Trump et à son équipe. 

Car ce bâtiment officiel ne doit aucunement être utilisé à des fins partisanes si l’on suit la logique du “Hatch Act”. 

Bill Pascrell se demandait par exemple si l’administration de Donald Trump avait fait la demande auprès du US Office of Special Counsel pour installer une cellule de crise dans les locaux de la résidence présidentielle, et si des ordinateurs et autres ressources payées par l’État américain avaient pu être utilisées dans ce cadre. 

Des violations répétées dans l’entourage de Trump

Les responsables de la campagne de Donald Trump ont expliqué dès le jour de l’élection qu’il était nécessaire d’installer le QG à proximité du président, ajoutant “qu’aucune dépense quelle qu’elle soit n’avait été faite avec les contributions fiscales des citoyens américains”.

Ce qui n’a pas convaincu l’élu du New Jersey, qui se demande en outre comment la campagne de Trump aurait pu installer son propre WiFi et ses propres ordinateurs à la Maison Blanche sans compromettre la sécurité nationale. Sans donner davantage de précisions, le US Office of Special Counsel s’est contenté de confirmer qu’il avait décidé d’ouvrir une enquête sur cette affaire. 

C’est notamment du fait de violations répétées du “Hatch Act” par des mensonges partisans que Kellyanne Conway, ancienne conseillère de Donald Trump, avait été poussée à la démission. De la même manière, durant la campagne, la frontière entre fonction officielle et partisane a plusieurs fois été brouillée dans le camp présidentiel, plusieurs responsables de haut-rang se déplaçant dans le pays pour vanter le bilan de Donald Trump. 


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