Publié par CEMO Centre - Paris
ad a b
ad ad ad

La France sous le choc au lendemain de l'attentat jihadiste de Nice

vendredi 30/octobre/2020 - 11:27
La Reference
طباعة

Le président Emmanuel Macron réunit vendredi un conseil de défense au lendemain de l'attentat jihadiste contre une église de Nice qui a fait trois morts, laissant le pays sous le choc au premier jour du reconfinement décrété pour faire face à l'épidémie de Covid-19.

Un homme de 47 ans, soupçonné d'avoir été en contact avec l'assaillant tunisien qui a perpétré cette attaque qualifiée de "terroriste islamiste" par le chef de l'Etat, a été interpellé et placé en garde à vue jeudi soir, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant une information du quotidien Nice-Matin.

Neutralisé par les policiers après avoir attaqué au couteau et tué un homme et deux femmes dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption jeudi matin, le meurtrier présumé, âgé de 21 ans, très récemment arrivé en France par l'Italie, est actuellement hospitalisé. Son pronostic vital est engagé, selon le procureur antiterroriste Jean-François Ricard.

Ses victimes, une fidèle sexagénaire, une quadragénaire de nationalité brésilienne et le sacristain de la basilique, âgé de 55 ans, ont été pour deux d'entre elles égorgées.

Après l'attaque, l'assaillant s'était avancé vers les forces de l'ordre "de manière menaçante en criant Allah Akbar (+Dieu est le plus grand+ en arabe), les contraignant à tirer", selon le procureur.

Près de l'auteur présumé, les enquêteurs ont trouvé un coran deux téléphones et l'arme du crime, "un couteau de 30 cm avec une lame de 17 cm", a détaillé M. Ricard.

Vendredi matin, des fleurs et quelques bougies étaient visibles devant la basilique de l'Assomption en mémoire des victimes, a constaté un journaliste de l'AFP. Mais les portes de l'église restaient fermées dans une ville déjà meurtrie par un attentat jihadiste qui avait 86 morts en 2016 sur la célèbre Promenade des Anglais.

Jeudi soir, quelques heures seulement après le drame, les joueurs de l'OGC Nice ont rendu hommage aux victimes en observant un long silence avant le début de leur rencontre avec l'équipe israélienne de l'Hapoel Beer-Sheva.

Cible de deux attaques jihadistes sur son sol en moins de deux semaines, La France réunit vendredi un conseil de défense. Mi-octobre un professeur de collège de la région parisienne, Samuel Paty, avait été décapité par un islamiste d'origine russe tchétchène lui reprochant d'avoir montré des caricatures du prophète Mahomet à ses élèves.

M. Macron avait promis que la France ne renoncerait pas à ces dessins. Ses déclarations ont provoqué une crise avec le monde musulman, où se multiplient manifestations de protestation et appels au boycott des produits français.

 


"