Par le biais de ses bras terroristes, la Turquie transfère des mercenaires en Azerbaïdjan
L’opposant politique turc Mohammad Obeidallah a indiqué que le ministre turc de la Défense Hulusi Akar avait demandé à l’Arménie de retirer ses forces des « terres qu’elle occupe à l’intérieur de l’Azerbaïdjan » et affirmé le soutien d’Ankara à ce pays.
Par ailleurs, la députée du Parti kurde démocratique des peuples Sarbial Kamalbay a présenté il y a quelques jours une demande d’informations au ministre des Affaires étrangères sur la véracité des rumeurs sur l’envoi par la Turquie de mercenaires en Azerbaïdjan, en demandant au gouvernement de révéler la vérité sur l’envoi de 4000 mercenaires syriens d’Ifrine dans ce pays.
Elle s’est appuyée sur des rapports internationaux ainsi que sur des déclarations de l’Observatoire syrien selon lesquelles la Turquie aurait envoyé des mercenaires des brigades du Sultan Mourad en les faisant passer par la ville de Gaziantep dans le sud de la Turquie.
Cela, alors que les appels des Nations unies au respect de la seconde trêve annoncée dimanche se multiplient après l’échec du premier cessez-le-feu obtenu avec la médiation de la Russie.
Le ministère azéri de la Défense a par ailleurs annoncé ce matin qu’un bombardement avait visé les positions défensives de l’armée azérie, ajoutant que celle-ci avait visé des chars au Karabagh,
provoquant de nombreuses victimes parmi les soldats.
Ces attaques interviennent alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé hier soir lors d’une réunion à huis clos l’Arménie et l’Azerbaïdjan à respecter cette nouvelle trêve dans l’enclave du Haut-Karabagh, dans une guerre qui a provoqué depuis fin septembre des centaines de morts des deux côtés.