Sanctions américaines contre l’Iran et le Hizbollah: les mollahs attendent la victoire de Biden
L’administration américaine a resserré l’étau autour de l’Iran et du Hizbollah libanais, peu de jours avant les élections prévues le 3 novembre prochain.
C’est ainsi que le secrétariat au Trésor a imposé des sanctions à l’ex-cadre des Gardiens de la révolution iranienne et ambassadeur d’Iran en Irak Iraj Masjedi, en l’accusant de « déstabiliser l’Irak ». Ce dernier était un conseiller proche du commandant des Brigades al-Quds Qassem Sulaymani tué par les Etats-Unis lors d’un raid aérien à Bagdad en janvier dernier.
Selon le Trésor américain, Masjedi avait supervisé un programme d’entraînement des milices irakiennes, et avait soutenu des milices responsables d’attaques ayant tué et blessé des membres des forces américaines en Irak.
Le Trésor américain a ajouté que Masjedi avait utilisé sa fonction d’ambassadeur pour « dissimuler des transferts financiers au profit des Brigades d’al-Quds ».
Le secrétariat américain au Trésor a aussi imposé des sanctions à deux membres du Conseil central du Hizbollah libanais, Nabil Qaouq et Hassan al-Baghdadi.
Qaouq et al-Baghdadi ont été visés par le décret-loi 13224, relatif aux terroristes et chefs de groupes terroristes, et ceux qui les soutiennent.
Il ne semble pas que Washington sous l’administration Trump – en cas de victoire de ce dernier – s’en tiendra aux sanctions décidées contre l’Iran depuis le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, et qu’elle renforcera son programme de contrôle des activités de l’Iran. Cela signifie que les responsables à Téhéran espèrent la victoire de Joe Biden aux élections, pour engager des négociations avec lui et réduire les sanctions.
Biden a déclaré dans un communiqué que Trump avait « jeté un bâton de dynamite dans un baril de poudre et a le devoir d’expliquer au peuple américain sa strat
protéger la sécurité de nos soldats et des employés de notre ambassade ainsi que nos intérêts et nos alliés ».