L’Allemagne cherche un équilibre sécuritaire entre le refus d’octroi de l’asile et le contrôle du terrorisme
Le 21 octobre, les autorités allemandes ont annoncé l’arrestation de l’accusé dans une agression au couteau ayant eu lieu le 4 octobre à Dresde à l’est du pays et ayant tué une personne et blessé une autre.
Les autorités ont affirmé que le suspect était un réfugié syrien de 20 ans arrivé dans le pays en 2015, mais qui avait vu sa demande d’asile rejetée. Il avait aussi été condamné à deux ans et demi de prison, après avoir été accusé d’appartenir à Daech et de recruter pour l’organisation.
Ce n’est pas la première fois qu’un terroriste se voit refuser l’asile sans pour autant être expulsé rapidement.
La lenteur des procédures d’expulsion a conduit en Allemagne a conduit à une multiplication des attaques.
De son côté, le directeur du Centre européen d’études sur le terrorisme et les renseignements, Jassem Mohammed, a
affirmé que le ministre allemand de l’Intérieur avait demandé l’application de l’expulsion forcée à ceux dont la demande d’asile avait été rejetée, avant qu’ils ne commettent des attaques plus graves.
L’Allemagne se trouve ainsi dans une situation complexe, car d’un côté, ceux dont la demande d’asile a été rejetée représentent un danger pour la sécurité nationale, et de l’autre, les organisations islamistes radicales s’étendent, qu’il s’agisse des Frères, bien implantés dans le pays, ou des salafistes, qui contrôlent de nombreuses mosquées et centres culturels.
D’autre part, l’Allemagne continue de souffrir du nombre croissant d’adhérents au Parti islamiste de la Libération, malgré la décision officielle de le dissoudre.