Après quatre ans de séquestration: libération de l’otage française au Mali et son retour dans son pays
L’otage française retenue au Mali Sophie Pétronin, 75 ans, est arrivée en France hier, suite à un accord qui a commencé la semaine dernière, et aux termes duquel plus de 130 hommes armés ont été libérés par les autorités de Bamako, en contrepartie de Pétronin et l’ex-chef de l’opposition Somayla Sisi.
Cette décision devrait permettre une trêve, après le renversement du président Ibrahim Boubakar Keita en août dernier.
L’humanitaire Pétronin avait été enlevée à Gao au nord du Mali le 24 décembre 2016.
La journaliste Maria Malagardis a indiqué dans le journal Libération que Pétronin avait été étonnée de son enlèvement, étant donné qu’elle était en bonne relation avec les habitants de Gao, ajoutant que son fils avait tenté de hâter sa libération en confiant son affaire à un négociateur local, après avoir constaté la lenteur de l’Etat français. Il avait expliqué cela par l’intention de la France de mener une guerre contre les hommes armés sans se préoccuper du sort de sa mère.
A son tour, Pierre Cochet dans La Croix a considéré la libération de Pétronin comme excellente, mais qu’il y a 8 otages au moins aux mains des hommes armés au Mali, ajoutant que la levée par la Communauté économique de l’Afrique de l’ouest des sanctions imposées au Mali mardi dernier avait contribué à faire progresser les choses.
Par ailleurs, Pétronin n’est pas la seule otage dans les pays du Sahel (Sénégal, Mali, Mauritanie, Burkina Faso et Niger) car d’autres Européens et Français ont été enlevés depuis 2003 dans la région.
