Augmentation de l’inquiétude internationale à propos des mercenaires d’Erdogan, et appel français, russe et américain à un cessez-le-feu au Nagorno Karabakh
Fatma Abdel Ghani
Le président français a affirmé à Bruxelles qu’il avait des informations indiquant de façon certaine que des combattants syriens de groupes extrémistes avaient été envoyés sur le théâtre des opérations militaires du Nagorno Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
La Russie a confirmé cette information.
C’est ainsi que la France, la Russie et les Etats-Unis ont appelé hier à un cessez-le-feu dans cette région, en enjoignant l’Arménie et l’Azerbaïdjan à engager des négociations entre les deux pays, alors que des échanges de tirs violents ont lieu entre eux.
De son côté, le président turc a affirmé qu’il n’était possible de parvenir à un cessez-le-feu permanent qu’après le retrait des « occupants arméniens » du Nagorno Karabakh.
Quant au premier ministre arménien NikolPachinian, il a affirmé dans un entretien avec Le Figaro publié le 2 octobre, que l’Arménie avait des preuves que la Turquie soutenait militairement les forces azéries participant aux combats au Nagorno Karabakh.
Il a accusé la Turquie de fournir à l’Azerbaïdjan des avions de combat, des drones et d’autres équipements militaires, ainsi que des mercenaires et des terroristes dans la région du Nagorno Karabakh.
Pachinian a considéré que la Turquie était responsable de l’escalade militaire au Nagorno Karabakh, affirmant : « le désir de la Turquie est de renforcer son influence et son rôle au sud du Caucase et ainsi, de changer la situation actuelle. Il a répété que l’idée d’un cessez-le-feu était prématurée pour l’Arménie actuellement. Et il a affirmé que le Nagorno Karabakh, peuplé en majorité d’Arméniens et soutenu par l’Arménie ne pouvait jeter les armes, car cela pourrait conduire à un génocide.