Publié par CEMO Centre - Paris
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Après le Mozambique: Daech vise à s’infiltrer en Afrique du sud en suivant le « corridor mou »

mercredi 07/octobre/2020 - 07:52
La Reference
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Moustapha Kamel

 

Les autorités du Mozambique sont entrées en confrontation armée avec Daech depuis 2017et les combattants de l’organisation ont continué leur progression dans ce pays en menant une attaque terroriste visant deux autobus et tuant deux personnes. Ils ont aussi tendu un piège à deux camions.

Durant les trois dernières années, une série d’attaques contre les villages de Cabo Delgadoa conduit à la mort de 1500 personnes et à l’exode de plus de 250000 de leurs habitants, et l’organisation vise à établir un gouvernement dans la région donnant sur l’Océan indien.

De son côté, l’Afrique du sud affronte ledanger de l’extension de Daech après la recrudescence de ses attaques au Mozambique.

De nombreux incitatifs existent pour l’organisation terroriste pour s’étendre en Afrique du sud parmi lesquels l’enrôlement et l’exploitation des idées extrémistes et racistes, et l’existence de divisions entre les groupes sunnites et chiites, et la diffusion du fanatisme religieux, à l’intérieur des sociétés musulmanes d’Afrique du sud, ce qui fournit un environnement fertile pour l’infiltration de l’idéologie de Daech, outre la planification des activités terroristes, les services de sécurité ayant déjà révélé précédemment nombre d’opérations de financement liées à l’activité d’al-Qaïda et au mouvement somalien des Chébabs.

Ces organisations profitent de l’existence d’un corridor entre l’Afrique du sud et le Mozambique qui favorise les activités illégales comme le trafic de drogue qui peut aider Daech dans le financement de ses opérations.

Des informations font état du recrutement par Daech de 60 à 100 mille sud-africains en Syrie et du retour de plus de la moitié d’entre eux en 2016, outre des cellules dormantes et des frontières molles, l’Afrique du sud ayant en commun avec le Mozambique des frontières que l’on peut facilement franchir, et qui sont comme un corridor pour les extrémistes désirant entrer en Afrique du sud, surtout ceux de Daech.

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