Après l’échec du dialogue de Bouzniqa : la réconciliation libyenne au menu des négociations du Caire
Moustapha Kamel
Pour la seconde fois consécutive, le second round de négociations entre les délégations du Conseil des députés et du Conseil d’Etat dans la ville marocaine de Bouzniqa a été ajourné, sans que les raisons en aient été mentionnées.
Par ailleurs, des sources ont révélé que le Conseil d’Etat libyen avait augmenté le nombre de ses représentants de 5 à 13 membres dirigés par des gens appartenant au groupe des Frères tandis que la délégation du Conseil des députés participant aux négociations est restée composée de 5 membres sans conseillers, qui avaient eux-mêmes participé au premier round, ce qui a engendré la peur chez eux, et les a incités à demander aux autorités marocaines de fixer un calendrier des travaux précis.
Parallèlement, Le Caire s’apprête à accueillir le Congrès de réconciliation libyenne durant la première moitié d’octobre auquel participeront des chefs sociaux et politiques des différentes régions libyennes, dont Misrata, Tripoli, et les régions de l’ouest, du sud et de l’est, qui ont manifesté leur désir de participer, selon le cheikh Hassan al-Mabrouk, membre de la Commission préparatoire du Congrès.
Al-Mabrouk explique que le Congrès de réconciliation nationale qui aura lieu au Caire verra la participation des cheikhs des tribus et de certains députés et chefs politiques.
La participation de ces chefs ouvre une nouvelle page pour des centaines de combattants désireux de régler leurs différends et de remettre leurs armes, et d’éviter au peuple libyen les malheurs du terrorisme transfrontalier derrière lequel se tiennent des forces qui ont prouvé leur haine de la Libye.