Publié par CEMO Centre - Paris
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Le Qatar, suspect numéro 1 de financement du terrorisme

mercredi 30/septembre/2020 - 10:16
La Reference
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via de brefs communiqués diffusés par leurs agences de presse respectives, l'Arabie saoudite et le Bahreïn ont annoncé couper toutes les liaisons terrestres, aériennes et maritimes avec l'émirat.

Soutien diplomatique aux courants islamistes

Depuis la montée en puissance du Qatar sur les scènes régionale et internationaleà la fin des années 1990, ce riche émirat gazier, allié des Etats-Unis, a encouragé des courants islamistes, qu'il a soutenus directement ou indirectement dans les pays du Printemps arabe.Le Qatar est ainsi considéré comme l'un des principaux bailleurs de fonds des Frères musulmans en Egypte et des groupes proches de cette confrérie dans les pays voisins (notamment en Syrie, en Libye et en Tunisie).

Le pays a soutenu avec force l'ancien président égyptien Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, et a qualifié de "coup d'Etat" son éviction par Abdel Fattah al-Sissi en 2013. Après neuf mois de crise diplomatique, il a accepté, sous la pression des autres monarchies du Golfe, de tempérer formellement les critiques contre Sissi mais sans jamais les arrêter.

Le Qatar accueille toujours des dirigeants de premier plan des Frères musulmans, confrérie classée "terroriste" en Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis, comme Youssef al-Qaradaoui, considéré comme l'un de ses chefs spirituels.

L'ancien dirigeant du Hamas palestinien, Khaled Mechaal, est également basé au Qatar, et les talibans afghans y disposent d'un bureau.

Financement du terrorisme

Le Qatar est régulièrement soupçonné de laxisme dans la lutte contre le financement par des fonds privés d'organisations "terroristes", des accusations qu'il réfute fermement.

En 2010, une note diplomatique américaine, dévoilée par Wikileaks, qualifie le Qatar de "pire dans la région" en ce qui concerne la coopération avec Washington pour tarir le financement des groupes extrémistes.

 


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