Assassinat des droits de l’homme en Iran sous la torture, et le monde condamne l’incident “Moukhtari”

Berlin a envoyé un communiqué urgent sur l’Iran au Conseil des droits de l’homme des Nations unies au nom de 47 pays.

Ce communiqué affirme que ces pays éprouvent une « profonde inquiétude » vis-à-vis des violations permanentes des droits de l’homme en Iran, en particulier celui de la liberté d’expression.

Quant au ministère français des Affaires étrangères, il a convoqué cette semaine l'ambassadeur d'Iran à Paris, pour protester contre les violations des droits de l’homme en Iran.

Ces initiatives interviennent alors que la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne cherchent à préserver l’accord nucléaire signé en 2015 avec l’Iran, tout en contrant les tentatives américaines de liquider cet accord.

Dans le même temps, des organisations des droits de l’homme ont diffusé une séquence vidéo montrant la violence exercée contre le manifestant iranien Nader Moukhtari, emprisonné par les

forces de sécurité lors des protestations de novembre 2019 et mort sous la torture le 19 septembre dans le camp de détention de Kahrizk.

De son côté, un rapport de Human Rights Watch sur la situation des droits de l’homme en Iran publié l’année dernière a affirmé que les autorités réprimaient la liberté d’expression, de rassemblement, et d’association. C’est ainsi que des centaines de manifestants ont été tués et des milliers emprisonnés.

Le rapport affirme également l’utilisation croissante de la torture et de la privation des soins de santé, et l’application de sanctions inhumaines par les tribunaux, avec des centaines d’exécutions.

Les autorités ont aussi poursuivi leur pratique des disparitions forcées, en cachant la situation et le lieu de détention de milliers d’opposants politiques

exécutés de façon extra-judiciaire dans les années quatre-vingts.